Hypertension artérielle d’origine surrénale : reconnaître, évaluer et prendre en charge - 14/04/14
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Key points |
The frequency of the diagnosed causes of secondary hypertension is only known from hospital-based records, which probably overestimate the true prevalence.
Excluding oral contraceptive users and cases with renal failure, their overall frequency was estimated at 1 percent in the eighties, 5 percent in the nineties, and 9 percent in recent years. This increase in frequency was mostly due to an increased number of diagnosed cases of endocrine hypertension.
The diagnosis of endocrine hypertension is not synonymous with the diagnosis of a surgically correctable form of hypertension. Indeed, hypertension is surgically curable in a minority of patients, mostly in patients with aldosterone-secreting adenomas or with pheochromocytomas or functional paragangliomas.
The presentation, screening, diagnosis and therapeutic management of endocrine hypertension are discussed in the present issue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
L’hyperaldostéronisme primaire est la cause la plus fréquente d’hypertension artérielle (HTA) secondaire et l’adénome produisant de l’aldostérone est la première cause d’hypertension curable.
Le dépistage de l’hyperaldostéronisme primaire utilise le rapport aldostérone sur rénine. Ce test est sensible mais non spécifique. Le diagnostic doit être confirmé par un test de freinage ou par la répétition des dosages après adaptation de la kaliémie et du traitement.
L’imagerie peut détecter un nodule surrénal mais la confirmation d’une sécrétion unilatérale revient au cathétérisme des veines surrénales.
La surrénalectomie est indiquée en cas de sécrétion unilatérale avec l’objectif de guérir ou de contrôler l’hypertension. La chirurgie peut être remplacée par les antagonistes minéralocorticoïdes s’ils sont bien tolérés et s’ils contrôlent facilement l’HTA.
Le diagnostic de phéochromocytome ou de paragangliome secrétant repose sur une mesure des métanéphrines dans le plasma ou les urines des 24h.
L’imagerie doit explorer les surrénales et les autres sites paraganglionnaires.
La tumorectomie est nécessaire quel que soit le statut tensionnel.
Les formes familiales sont fréquentes et souvent récidivantes. Une surveillance au long cours est nécessaire pour dépister une récidive bénigne ou maligne.
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Vol 43 - N° 4P1
P. 420-427 - avril 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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