Hypertension artérielle et anesthésie - 01/01/89
Département d'anesthésie-réanimation. Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris France
Résumé |
L'hypertension artérielle est la pathologie la plus fréquente dont souffrent les patients adressés en milieu chirurgical. Chez ces patients, la conduite de l'anesthésie et de la réanimation doit assurer une stabilité tensionnelle per- et postopératoire aussi bonne que possible.
Les modifications tensionnelles per- et postopératoires qui menacent les opérés hypertendus résultent des effets des agents d'anesthésie, des réponses neuro-endocriniennes à la narcose et des stimuli nociceptifs per- et postopératoires sur l'inotropisme, la distensibilité et les conditions de charge ventriculaires gauches. Bien que diminués par les agents d'anesthésie, les mécanismes de régulation de la pression artérielle limitent les modifications tensionnelles de la période périopératoire, chez le sujet indemne d'hypertension. Chez l'hypertendu, plusieurs facteurs s'additionnent pour favoriser la survenue, au cours ou au décours de la chirurgie, de modifications souvent importantes, aussi bien élévation, que chutes, parfois notables, de la pression artérielle. Ces événements hémodynamiques, dont les effets délétères sont bien établis, rendent compte du risque cardio-vasculaire particulier que courent les opérés souffrant d'une hypertension artérielle chronique.
Après avoir rappelé la physiopathologie des accès hypertensifs et des chutes tensionnelles per- et postopératoires chez l'hypertendu, nous envisagerons les différents moyens à mettre en oeuvre pour assurer leur prévention et leur traitement rapide.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?