Anesthésie-réanimation en neurochirurgie - 01/01/93
Médecin-adjoint au service d'anesthésiologie du centre hospitalier universitaire vaudois, 1011 Lausanne, Suisse France
Unité de neuroanesthésie-réanimation, centre hospitalier universitaire, 33000 Bordeaux France
Résumé |
La neuroanesthésie a connu un essor considérable au cours des quinze dernières années, à la suite des travaux de Bleyaert et coll. [13] sur le rôle des barbituriques dans l'ischémie cérébrale globale. Cette étude, bien que contestée, a été le point de départ du développement de la recherche sur l'action des agents anesthésiques sur l'hémodynamique et le métabolisme cérébraux. C'est ainsi que l'anesthésie et la réanimation en neurochirurgie se fondent aujourd'hui sur les effets des anesthésiques sur le débit sanguin cérébral (DSC), le volume sanguin cérébral (VSC), la pression intracrânienne (PIC), la consommation cérébrale en oxygène (CMRO2), en glucose (CMRgl), la sécrétion (Vf) et la résistance à la réabsorption (Ra) du liquide céphalo-rachidien (LCR). L'administration prolongée d'agents anesthésiques intraveineux, principalement de barbituriques, mais aussi de benzodiazépines et de propofol a été étudiée de manière approfondie chez les traumatisés crâniens graves, au décours d'un arrêt cardiaque, et pendant la chirurgie intracrânienne de longue durée. L'éventuel effet bénéfique des agents anesthésiques a été recherché sur de nombreux modèles expérimentaux de lésion cérébrale, qu'elle soit ischémique ou anoxique, globale ou focale, complète ou incomplète. Pendant la même période, les techniques diagnostiques et opératoires utilisées en neurochirurgie ont connu une progression majeure.
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