P296 L’empagliflozine (EMPA) augmente les infections génitales (IG) mais non les infections urinaires (IU) dans des données groupées de quatre études pivots de phase III - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Les inhibiteurs du SGLT2 augmentent la glycosurie. Cela favorise- t-il les Infections Urinaires et les Infections Génitales ? Quatre études (Phase III) randomisées contrôlées vs placebo ont évalué chez des DT2 l’effet de 24 semaines d’EMPA en monothérapie, en addition à metformine (Met) +/-Sulfamides (SU) ou en addition à pioglitazone ± Met
Patients et méthodes |
Ces études ont inclus 2 477 patients (âge moyen 55,6±10,5 ans) dont 830 sous EMPA 10mg, 822 sous EMPA 25mg et 825 prenant un placebo (PBO).
Résultats |
Le pourcentage (%) de patients présentant une IU a été similaire entre PBO (8,2 %) et EMPA 10mg et 25mg (9,3 % et 7,5 %). Par rapport au PBO (0,7 %) plus de patients traités par EMPA (4,2 % et 3,6 %) ont rapporté des IG. Les événements ont été plus fréquents chez les femmes (* : IU : 13 % 18,5 % et 15,9 % ; IG : 1,0 %, 6,3 % et 7,0 %) que chez les hommes (* :IU : 3,8 % ; 1,9 % et 1,1 % ; IG : 0,5 % ; 2,6 % et 1,1 %), et plus fréquents chez les patients avec antécédents d’IU (* : 20,8% ; 26,2% et 2 %, vs sans antécédent : * 7,4 % ; 8,4 % et 6,6 %) ou d’IG (* : 14,3% ; 50,0% et 23,1 % vs sans antécédent : * 0,6 % ; 4,0 % et 3,3 %). La plupart des patients ont présenté un seul épisode IU ou IG. Très peu de patients ont interrompu l’étude à cause de ces événements la plupart étant d’intensité légère. * : respectivement pour les groupes PBO, EMPA10 et EMPA 25
Conclusion |
Dans cette analyse groupée des données de 2 477 patients, et comparativement au placebo, EMPA n’a pas été associée à une augmentation de la fréquence des Infections Urinaires mais a été associé à celle des Infections Génitales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A97 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.