P256 Biocommunication locale entre le tissu adipeux péripancréatique et la cellule béta pabcréatique : caractérisation immunologique - 20/03/14
Résumé |
Rationnel |
Lors de l’obésité, les facteurs sécrétés par le tissu adipeux influencent la fonction et la masse β-cellulaire. Lorsque l’adiposité viscérale augmente, se développe un tissu adipeux péri-pancréatique (TAPP), qui pénètre le pancréas et établit des contacts avec les îlots de Langerhans. Rebuffat et al (Endocrinology, 2012) ont montré dans un modèle d’obésité et d’insulino-résistance que des facteurs sécrétés par le TAPP, modulent la prolifération des cellules β. Ceci est en faveur d’une biocommunication locale entre le TAPP et la cellule β. Notre objectif est de caractériser le TAPP en termes de cellules immunitaires et de facteurs inflammatoires sécrétés lors du diabète de type 2 (DT2).
Matériels et méthodes |
Notre étude est réalisée chez le rat ZDF un modèle animal d’obésité et de DT2. Trois groupes d’animaux sont étudiés, rats pré-diabétiques (6 et 10 semaines) et rats diabétiques (12 semaines). La présence de cellules immunitaires infiltrant le TAPP est étudiée par immunohistochimie à l’aide du marqueur macrophagique ED1. Le profil d’expression des cytokines sécrétées par les TAPP est analysé par la technologie de puce à anticorps (Chemiarray, RD System).
Résultats |
Une augmentation des macrophages infiltrant le PPAT est observées chez les animaux pré-diabétiques. Parmi les cytokines/chimiokines analysés, SICAM-1, IL-1α, IP-10, L-sélectine, TIMP-1, TNF et VEGF sont sécrétées par le TAPP indépendamment du stade de la pathologie. En revanche, CINC- 1, 2, 3, IL-1β, LIX, MIP-1α apparaissent uniquement dans le sécrétome du TAPP d’animaux pré-diabétiques (10 s). Le niveau de sécrétion de TIMP-1 est augmenté d’un facteur 4.
Conclusion |
Nos résultats montrent que le profil et le niveau d’expression de cytokines/chimiokines sécrétées par le TAPP varie du stade de pré-diabète au DT2. Ces variations (i) permettraient la mise en place et le maintien de l’inflammation en attirant des cellules immunitaires dans le TAPP et (ii) contribueraient au dysfonctionnement progressif β-cellulaire survenant dans le DT2.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A88 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.