P251 Syndrome de Parsonage Turner inaugurant un diabète - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Les neuropathies périphériques sont les complications les plus fréquentes du diabète. Dans 90 % des cas, il s’agit d’une polyneuropathie, ou d’une polyradiculonévrite. L’atteinte du plexus lombosacré est la plus souvent rapportée, celle du plexus brachial définit le syndrome de Parsonage Turner, dont, seuls quelques cas sont décrits dans la littérature.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’un patient hospitalisé pour cétose diabétique inaugurale
Cas clinique |
Patient de 39 ans sans antécédent particulier, qui présente une cétose diabétique inaugurale. Il accuse depuis 3 mois une douleur de l’épaule droite sans notion de traumatisme suivie d’une amyotrophie et d’une impotence fonctionnelle absolue de l’épaule et du coude droits. Il n’y a pas de notion de vaccination ni d’épisode fébrile récents. L’examen clinique trouve un BMI à 23kg/m2, une atrophie du deltoïde, du biceps brachial, du supra et infra spinatus dont la force musculaire est cotée de 1 sur 5 sur l’échelle internationale, une anesthésie du bras, une abolition isolée du réflexe bicipital. L’EMG réalisé a mis en évidence un axonotmésis du tronc primaire supérieur du plexus brachial, le reste du bilan notamment infectieux, auto immun, et l’IRM cervicale étaient sans particularité. Le diagnostic du syndrome de Parsonage Turner a été posé
Discussion |
Le syndrome de Parsonage Turner (SPT) se caractérise par sa symptomatologie typique faite de douleur scapulaire aigue suivie du déficit et de l’amyotrophie. Il est confirmé par l’EMG qui objective les signes de dénervation, de démyélinisation et une atteinte axonale sévère. Sa physiopathologie est inconnue, dans la plupart des cas il est idiopathique, cependant dans certains cas il peut se voir au cours d’une infection virale ou après une vaccination dans un contexte auto-immun. Sa présence chez le sujet diabétique est exceptionnelle. Notre cas met également l’accent sur la possibilité de l’atteinte d’un seul plexus brachial chez le diabétique de type 2.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A87 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.