P233 Stéatose hépatique non alcoolique et stress oxydant chez un groupe de patients obèses - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
La stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) est devenu la première cause d’hépatopathie chronique compte tenu de la prévalence croissante de l’obésité, elle est déclenchée par une alimentation mal équilibrée et des facteurs métaboliques : l’hypertriglycéridémie, l’insulinorésistance et le stress oxydatif. L’objectif de ce travail est de démontrer l’implication du déficit en antioxydants dans le genèse de la stéatose.
Matériels et méthodes |
Étude observationnelle portant sur 40 obèses (33 femmes, 7 hommes) d’âge moyen 34±11 ans. Chaque patient a bénéficié d’un interrogatoire minutieux, son histoire pondérale ainsi que ses mesures anthropométriques et une enquête alimentaire. L’exploration du foie s’est faite grâce à l’échographie abdominale complétée par un bilan hépatique. Nous avons subdivisé nos patients en deux groupes : groupe1 : patients présentant une SHNA (n=17), groupe2 : patients non stéatosés (n=33)
Résultats |
Au cours de la stéatose il existe une augmentation des produits d’oxydation de protéines et de lipides. l’apport glucidique était plus élevé chez les stéatosés (57 % vs 49 %). L’apport protidique était moyennement plus élevé dans le groupe des stéatosés, de même l’apport lipidique (40 % vs 35 %). L’apport en acide gras saturé était plus élevé chez le groupe des stéatosés cependant l’apport en acide gras mono et polyinsaturés était plus bas, la carence en ω3 et ω6 est nettement plus élevée chez les obèses stéatosés. Les apports en antioxydants étaient réduits chez les sujets atteints de SHNA, l’apport journalier en fibres alimentaires était significativement plus bas dans le groupe atteint de stéatose (18,77g/j vs 21,8g/j), Plus que la moitié 57,7 % des obèses stéatosés présentaient une carence en vitamine C, de même la carence en Bêtacarotène 53,6 %, la carence en vitamine E était notée chez tous les obèses stéatosés, la carence en zinc chez 37,8 %.
Conclusion |
La fréquence et la gravité de la SHNA justifient un dépistage systématique chez les patients obèses, permettant une prise en charge nutritionnelle associée à une activité physique régulière.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A83 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.