P120 Évaluation de la prise en charge des patients diabétiques de type 2 en ambulatoire à Alger (à propos de 318 cas) - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Le diabète de type 2 (DT2) progresse rapidement en Algérie, il constitue un problème majeur de santé publique. Malgré les nombreuses recommandations entérinées pour la prise en charge du DT2, leurs application en pratique se heurte aux contraintes quotidiennes et reste parfois limitée voir insuffisante. Le but de ce travail est d’évaluer la qualité du suivi et de la prise en charge en ambulatoire de nos patients diabétiques DT2.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective descriptive intéressant 318 patients diabétiques de type 2 suivis jusqu’en 2013.
Résultats |
L’âge moyen est de 60,6 ans ± 10,5, plus de 90 % ont une couverture sociale, la durée moyenne d’évolution est de 9,6 ans ± 6,8, 2/3 des patients ont un BMI > 25kg/m2. L’HTA et la dyslipidémie sont les comorbidités les plus fréquemment associés au diabète, 41,8 % ont une HTA, traités par des ARAII dans 64,2 %, plus de 80 % ont un équilibre tensionnel satisfaisant, quant à la dyslipidémie elle est présente chez 44,3 %, 63,9 % des patients sont sous statines en prévention primaire, En ce qui concerne les complications ; rétinopathie diabétique 36,9 %, néphropathie diabétique 28,3 %, neuropathie périphérique diabétique 28,6 %, cardiopathie ischémique 12,3 %. La moyenne de l’HbA1c est de 7,8 %±1,4, avec seulement 1/3 des cas dans les objectifs (HbA1c<7 %). Au plan thérapeutique 52,7 % sont sous traitement oral seul et 47,5 % sous insulinothérapie avec ou sans traitement oral, avec des analogues 88,3 %, les différents schémas sont utilisés à des proportions ± égales.
Conclusion |
Les objectifs glycémiques sont atteints chez seulement 1/3 des patients et ce malgré la constatation d’un meilleur suivi des recommandations et la multitude des options thérapeutiques utilisées, par ailleurs il y a meilleur control des facteurs de risque cardio-vasculaire et un renforcement de la prescription thérapeutique en prévention. Ce travail nous permet d’estimer l’écart qui subsiste encore entre les recommandations et la pratique, et de réfléchir aux corrections qu’on pourrait apporter ultérieurement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A58 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.