P115 L’acidose inaugurale dans le DT1 : fréquence en pédiatrie, comportement des praticiens devant une suspicion de DT1 et stratégie d’éviction - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
L’acidocétose diabétique inaugurale (ACDI) est une cause non négligeable de mortalité et de co-morbidité. Elle est due à un retard à la reconnaissance des signes d’hyperglycémie. Des résultats encourageants ont été obtenus lors de campagnes de sensibilisation de par le monde. Notre objectif est de faire un état des lieux en vue de la réduction de l’ACDI.
Matériels et méthodes |
Les conditions d’admission des nouveaux cas de DT1 ont été analysées sur dossier. Par ailleurs, un questionnaire concernant la conduite des médecins de première ligne leur a été proposé au cours d’EPU sur le sujet. Enfin, une stratégie de réduction de l’ACDI a été établie sur la base des données et des possibilités locales.
Résultats |
L’ACDI a été le mode de révélation du DT1 dans 20 % de l’ensemble de notre recrutement, en sensible augmentation ces derniers mois. Ce sont les 10–14 ans qui sont les plus touchés avec 55 %, contre 33 % des 5–9 ans et 12 % avant 5 ans. Ce chiffre est de 6 % quand préexiste un DT1 proche. Devant des signes évocateurs 70 % des praticiens pratiquent des examens sur bandelettes et 66 % d’entre eux demandent une confirmation en laboratoire. Des supports de sensibilisation vers les familles et les praticiens sont d’ores et déjà opérationnels.
Conclusion |
La fréquence de l’ACDI est relativement faible dans notre contexte, mais avec cependant un risque élevé chez l’adolescent qu’il faut mieux cibler et des pratiques médicales inappropriées à revoir, pour l’abaisser encore.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A56-A57 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.