P96 Le registre SURCOUF : Information sur 5 037 patients diabétiques de type 2 (DT2) suivis dans l’Ouest de la France - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
Description des caractéristiques cliniques en vie réelle chez 5 037 patients DT2 suivis par des diabétologues libéraux, hospitaliers et des médecins généralistes de l’Ouest de la France.
Patients et méthodes |
Données démographiques, cliniques et biologiques renseignées chez 5 037 patients DT2 entre février 2011 et septembre 2013 par la saisie d’une fiche clinique (registre SURCOUF). Variables catégoriques exprimées en pourcentage, et quantitatives en moyenne (ET).
Résultats |
5 037 DT2 ont été enregistrés, dont 2 849 hommes (57 %) et 2 188 femmes (43 %). L’âge était de 64,5 (11,9) ans et la durée d’évolution du diabète de 12,6 (9,5) ans. L’index de masse corporelle était de 31,5 (6,6)kg/m2 et le tour de taille de 107 (16)cm. L’HbA1c était de 7,7 (1,6) %. Les facteurs de risque cardiovasculaire associés étaient : dyslipidémie 66 % : LDL-C 1,00 (0,37)g/l, HDL-C 0,51 (0,18)g/l, hypertension artérielle 69 %, tabagisme 9 %. Retentissement microvasculaire : fond d’oeil normal 91 %, rétinopathie diabétique non proliférative 5 %, proliférative ou oedème maculaire 3 %. Microalbuminurie pathologique 13 %, non renseignée 61 %. Insuffisance rénale légère 38 %, modérée 14 %, sévère-terminale 3 %. Neuropathie 13 %, plaie de pied 3 %, amputation de membre inférieur 2 %. Retentissement macrovasculaire : cardiopathie ischémique 18 %, pathologie vasculaire cérébrale 5 %, AOMI 9 %. Traitement hypoglycemiant : régime seul 3 %, metformine 68 %, sulfamide 37 %, glinide 11 %, acarbose 5 %, iDPP4 20 %, analogues GLP1 16 %, insuline basale 26 %, insuline en multi injections 22 %, pompe à insuline 2 %. Traitements associés : antiagrégant 39 %, statine 59 %, IEC 33 %, ARA2 28 %, inhibiteur calcique 23 %, bétabloquant 28 %, diurétique 35 %.
Conclusion |
Le registre épidémiologique SURCOUF permet chez les patients DT2 une description actualisée de leur situation clinique et thérapeutique. La microalbuminurie, absente dans presque 2/3 des observations, suggère une moindre attention des médecins concernant le dépistage de la néphropathie diabétique et doit inciter à l’organisation de campagnes d’information et formation sur la néphropathie diabétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A52 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.