P66 Facteurs de déséquilibre du diabète de type 2 insuliné liés à des erreurs dans l’éducation thérapeutique : étude prospective de 100 cas - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
L’objectif de ce travail est d’identifier certaines erreurs de savoir et de savoir-faire des patients diabétiques, pouvant être à l’origine d’un déséquilibre chronique de leur diabète de type 2 insulinonécessitant.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude est prospective, transversale portant sur 100 diabétiques de type 2 traités par insuline depuis au moins un an, en déséquilibre chronique persistant, avec une hémoglobine glyquée ≥ 8 %, hospitalisés dans notre service pour équilibration de leur diabète.
Résultats |
Ces patients ont un âge moyen de 60,0±9,8 ans avec une ancienneté du diabète moyenne de 10,0±6,5 ans. Trois ans après le passage à l’insuline, l’HbA1c moyenne est passée de 12,1 %±2,07 à 11,2±1,2 %. L’analyse des facteurs les plus étroitement associés au déséquilibre glycémique chez les patients diabétiques de type 2 traités à l’insuline, nous avons réparti les patients en 4 groupes selon les intervalles d’HbA1c. Les patients sous insuline humaine étaient significativement mieux équilibrés que les patients sous analogues de l’insuline (HbA1c : 10,8±2,0 % vs. 11,85±1,7 % ; p = 0,017). Les patients qui remplissaient eux-mêmes leur seringue étaient mieux équilibrés que les patients dont le remplissage était réalisé par un membre de la famille (p = 0,035). Une association statistiquement significative a été observée entre l’importance du déséquilibre glycémique et la mauvaise observance thérapeutique (p = 0,042). Enfin, les sujets réalisant leur autosurveillance glycémique de façon régulière et quotidienne avaient un meilleur équilibre glycémique.
Conclusion |
Cette étude souligne que les améliorations technologiques observées ces dernières années dans le traitement du diabète ainsi que la plus grande disponibilité des moyens d’autosurveillance n’ont pas d’effet bénéfique sur l’amélioration de l’équilibre glycémique des diabétiques lorsque persistent des lacunes dans l’éducation thérapeutique des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A45 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.