P2 Les patients DT2 sous insuline basale ont une durée de sommeil supérieure - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
Les troubles du sommeil sont fréquents chez les patients diabétiques de type 2 (DT2), mais l’influence du traitement anti-diabétique n’a pas été étudiée de façon objective. Nous avons conduit une étude transversale bicentrique dont l’objectif était de comparer la durée du sommeil de DT2 sous insulinothérapie basale (Groupe BASALE) à celle de DT2 sous anti-diabétiques hormis l’insuline (groupe AD).
Patients et méthodes |
Soixante-quinze patients DT2 de moins de 70 ans, ambulatoires, sans complication macroangiopathique, ont été inclus : groupe BASALE [n=20 ; autres traitements : MET (70 %), SU (70 %), IDPP4 (20 %), GLP1 (25 %)] et groupe AD [n=55 ; MET (87 %), SU (80 %), IDPP4 (34 %), GLP1 (29 %)]. Nous avons analysé leur composition corporelle (anthropométrie, impédancemétrie) et mesuré leur durée du sommeil et leur activité physique par actimétrie pendant 7 jours (Arm-Band SensewearPro3). Les résultats sont présentés en moyenne±écart-type.
Résultats |
La durée de sommeil était plus élevée dans le groupe BASALE par rapport au groupe AD : 421±100 vs 355±86min/j, p<0,01. L’âge (50±10 vs 53±9 ans), le sexe ratio H/F (9/11 vs 22/33), l’ancienneté du diabète (10±7 vs 8±5 ans), l’IMC (34,4±5,0 vs 33,3±4,9kg/m2), le tour de taille (112±14 vs 108±11cm), la masse grasse (44,4±11,4 vs 40,6±9,3 %), l’HbA1c (8,2±1,4 vs 8,4±1,3 %), la prévalence de l’HTA (63,1 vs 69,8 %) et la durée d’activité physique (57±44 vs 63±57min/j) ne différaient pas significativement entre les deux groupes (BASAL vs AD). Le nombre de pas tendait à être plus faible dans le groupe BASALE : 6 236±3 189 vs 7 337±2 973 pas/j (p=0,09). En analyse multivariée, l’insulinothérapie restait associée à une plus longue durée de sommeil (covariables : âge, sexe, prévalence de l’HTA, IMC, HbA1c et nombre de pas).
Conclusion |
Nos patients DT2 traités par insuline basale dorment une heure de plus. Cela pourrait participer à l’amélioration de la fatigue lors de l’initiation de l’insuline.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A31 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.