PO31 Amélioration du contrôle glycémique avec l’insuline basale LY2605541 comparée à l’insuline basale glargine malgré une réduction des doses des bolus d’insuline chez des patients présentant un diabète de type 1 - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
LY2605541 (LY) est un nouvel analogue basal de l’insuline à durée d’action prolongée. L’objectif de cette analyse est d’approfondir l’observation initiale d’une réduction des besoins en insuline prandiale avec LY comparé à glargine (GL) chez des patients avec un diabète type 1 (DT1).
Patients et méthodes |
Patients présentant un DT1 ayant complété une étude de Phase 2 randomisée, en ouvert, croisée 2x2 comparant LY et GL (n=108).
Résultats |
À 8 semaines, les patients LY nécessitaient significativement moins d’insuline en bolus comparé à GL (différence des moyennes par moindres carrés±erreur standard [SE] pour LY GL) : petit déjeuner (– 0,9±0,4IU ; p=0,021), déjeuner (1,4±0,4 IU ; p<0,001), diner (2,0±0,4 IU ; p<0,001), et dose totale journalière de bolus (4,3±1,5 IU ; p=0,005). La dose totale journalière de bolus était inférieure aux semaines 2, 4 et 6 sous LY vs GL, la différence atteignant la significativité à 8 semaines. Les patients traités par LY requéraient une dose totale journalière d’insuline basale inférieure comparé à GL aux semaines 2, 4 et 6 (p<0,001 ; p<0,01 et p<0,05, respectivement) ; à la semaine 8 les doses d’insuline basale étaient similaires. La glycémie moyenne journalière était plus basse sous LY vs. GL (143,1mg/dL vs.151, 7mg/dL ; p<0,001). Le taux d’évènements hypoglycémiques était supérieur pour LY vs. GL (9,2 vs. 8,1 évènements/30j ; p=0,074), mais le taux d’évènements hypoglycémiques nocturnes était inférieur (0,9 vs. 1,2 évènements/30 j ; p=0,007).
Conclusion |
Le traitement par LY comparé à GL, chez des patients DT1, a montré une glycémie moyenne journalière plus basse, une réduction des hypoglycémies nocturnes, mais une augmentation des hypoglycémies totales, entraînant un besoin de doses d’insuline prandiale plus faibles, ce qui peut refléter une durée d’action plus prolongée de l’insuline basale ou une meilleure suppression de la production de glucose hépatique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A28 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.