O50 Premiers tests de l’algorithme de régulation «Diabeloop » chez des diabétiques de type 1 traités par pompe, en situation d’activité physique, qu’elle soit anticipée ou non - 20/03/14
au nom du consortium DIABELOOP
Résumé |
Objectif |
étude pilote visant à tester l’algorithme de régulation « Diabeloop » (ARD), lors d’une activité physique (AP) annoncée ou non, dans ses fonctions de prédiction de la glycémie à 1h et dans ses propositions d’ajustement thérapeutique (modification du débit basal (DB), ajout de bolus et resucrage préventif lorsque les modifications de DB s’avèrent insuffisantes pour prévenir l’hypoglycémie)
Patients et méthodes |
6 patients diabétiques de type 1 sous pompe, équipés d’un capteur Dexcom G4 masqué, ont réalisé 3h après un déjeuner standardisé, 30min d’AP sur bicyclette ergométrique à intensité soit modérée (50 % VO2max) avec DB réduit de 50 % (DBT-50 %) pendant l’AP + 2h (n = 2, épreuve A), soit intense (75 % VO2max) avec DBT-80 % pendant l’AP + 2h (n = 2, épreuve B), soit modérée sans modification du DB (n = 2, épreuve C). Chaque épreuve a été réalisée 2 fois : l’une pilotée par le patient seul, l’autre, manuellement par l’ARD, jusqu’au lendemain matin. L’ARD intègre les paramètres de traitement (DB, ratio carbohydrates/insuline, facteur de correction/ resucrage, DBT) et propose différentes adaptations (modification du DB, bolus supplémentaire prandial, resucrage préventif).
Résultats |
le pourcentage de temps passé dans l’intervalle [70–180mg/dl] est équivalent pour l’ensemble des épreuves pilotées par le patient ou l’ARD : dans l’après-midi suivant l’AP : 57±20 % vs 70±30 % p=0,30, le diner (75±24 % vs 76±30) et la nuit (66±28 % vs 84±16 %). Il en va de même pour le temps passé < 70mg/dl (après-midi : 12±21 % vs 15±31 %, diner : 4±6 % vs 5±11 %, nuit : 17±17 % vs 6±11 %). Pendant l’épreuve C, une patiente a dû recevoir 5 resucrages modérés successifs, que l’épreuve soit pilotée par elle-même ou l’ARD
Conclusion |
Cette évaluation pilote indique que l’ARD permet un pilotage acceptable de la pompe à insuline lors d’une AP. Toutefois, dans la situation la plus complexe d’AP non anticipée, il convient d’envisager d’amplifier encore la fonction de resucrage préventif
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A12 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.