L’insulinothérapie fonctionnelle en pédiatrie : État des lieux à travers les séjours d’éducation de l’AJD - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Le traitement du diabète de type 1 (DT1) repose sur l’administration sous-cutanée d’insuline et sur des repas à contenu fixes en glucides. L’insulinothérapie fonctionnelle (IF), autorise une alimentation plus flexible, associée au compte des hydrates de carbone et au calcul de la dose d’insuline, par comparaison à l’insulinothérapie dite traditionnelle (IT). Les études concernant l’IF chez l’enfant sont peu nombreuses, et portent sur de petits effectifs. Notre travail a évalué le vécu et la pratique de l’IF par comparaison à l’IT à l’aide d’un questionnaire adressé à tous les enfants ayant un DT1 et inscrits à un séjour de l’Aide aux Jeunes Diabétiques durant l’été 2012 (n=803).
Matériel et méthodes |
Nous avons comparé les caractéristiques cliniques et le vécu du diabète des enfants ayant déclaré pratiquer l’IF sur le dossier d’inscription (n=167 ; 20,9 %), avec ceux des enfants ayant déclaré pratiquer l’IT (n=636). Nous avons également décrit la pratique et le ressenti des enfants et de leurs parents vis à vis de l’IF, à l’aide d’un questionnaire complémentaire. Les résultats ont été exprimés en médiane et range interquartile.
Résultats |
Les enfants du groupe IF étaient plus âgés (13,7 ans [11,9–15,4] versus 12,8 ans [10,9–14,7], p<0,05), et étaient plus souvent des filles (sex ratio 0,84 ; p<0,05) que les enfants du groupe IT. La durée du diabète (5,1 ans [2,6–8,0]), la dose d’insuline journalière (0.94U/kg [0,78–1,11]), le schéma de traitement (pompe 41,5 %, multi-injections 42,3 %, autres 16,2 %), l’HbA1c (8.1 % [7,4–8,9]), et le z score de BMI (0,73±1,07) étaient similaires dans les 2 groupes. Les réponses aux questionnaires ont souligné une satisfaction à la pratique de l’IF, notamment lorsqu’elle était associée à une aide au comptage des glucides.
Conclusion |
Cet état des lieux pourrait servir de base à l’élaboration d’un programme standardisé de formation à l’IF, chez l’enfant et l’adolescent ayant un DT1.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A116 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.