PP4 Enquête sur l’observance thérapeutique de patients diabétiques type 2 - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
L’observance est un outil de mesure de la pertinence des outils d’éducation. Nous rapportons une enquête réalisée en milieu hospitalier chez des diabétiques de type 2
Patients et méthodes |
étude monocentrique ouverte. Un questionnaire anonyme, distribué à tous les patients consécutifs admis en hôpital de jour (HDJ) pendant 6 mois, visait à évaluer l’adhésion aux traitements.
Résultats |
60 patients ont été inclus. Le sex ratio est de 2,4, l’âge moyen de 65±9,6 ans, l’IMC de 29,9kg/m2. Le diabète évolue depuis 13,2±10 ans. Le traitement comportait de façon non exclusive des ADO dans 67 % des cas, des analogues du GLP1 dans 22,6 % et 35,5 % de l’insuline (2,4±1,5 injections/j). 93,3 % déclaraient prendre le traitement tel que prescrit par leur médecin, 15,4 % avaient omis la prise de comprimés sur les 30 jours précédant l’HDJ, 30 % oublié certaines injections. 69 % pratiquaient l’autosurveillance avec une moyenne de 11 contrôles par semaine. Sur 44 patients sous hypocholestérolémiant, 22,7 % notaient un oubli sur les 30 derniers jours et 21,4 % des hypertendus déclaraient un oubli. 100 % confirmaient une relation de confiance avec le médecin permettant d’aborder les problèmes d’oubli de médicaments et 15,4 % ressentaient un manque d’information sur leurs traitements. 72,4 % acceptaient les génériques, la principale raison de refus étant une réserve quant à leur efficacité. Les sources d’informations sur les traitements étaient préférentiellement le médecin diabétologue (67,7 %), le médecin traitant (64,5 %), le pharmacien (16,1 %) et internet (16,1 %). Seulement 3,23 % se renseignaient auprès de l’infirmière.
Conclusion |
Réalisée dans un milieu spécialisé avec des moyens d’éducation confirmés, cette étude met en lumière les progrès qui restent à faire concernant l’adhérence des patients à leur traitement. On observe une inadéquation entre la « déclaration d’observance » et la réalité avec dans 15 % des oublis de prise de comprimés et dans 30 % notamment des oublis d’injection d’insuline soit une différence marquée vis-à-vis du ressenti. Ces résultats préliminaires permettront de rechercher des solutions pour améliorer les pratiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A112 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.