Hyperthermies malignes - 01/01/91
Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CRMBM), faculté de médecine de la Timone, 27, bd Jean-Moulin, 13005 Marseille France
Service anesthésie-réanimation, hôpital d'instruction des Armées (HIA) Laveran, 13998 Marseille France
Résumé |
L'hyperthermie maligne (HM) regroupe plusieurs entités cliniques peu fréquentes dont la gravité évolutive et une parenté hypothétique font tout l'intérêt.
L'hyperthermie maligne anesthésique (HMA) a fait ces dernières années l'objet de nombreux travaux et son traitement actuellement bien codifié a permis d'en réduire la mortalité. Son caractère génétique, soupçonné depuis plusieurs années et récemment identifié, est en cours d'exploration.
L'hyperthermie maligne d'effort (HME) est moins connue, intéressant surtout les médecins militaires ou les spécialistes de médecine sportive. Elle atteint au cours d'un effort sportif prolongé des sujets jeunes dont certains ont eu un entraînement régulier. Les connaissances physiopathologiques actuelles ne permettent pas de trancher entre une altération de la régulation centrale et la part qui revient au muscle.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) fait partie de cette pathologie par la gravité et l'évolutivité de l'hyperthermie. Sa physiopathologie mieux comprise ainsi que l'exploration par les tests de contracture n'ont pas à ce jour permis de mettre en évidence de parenté avec l'HMA.
Les trois syndromes sont des pathologies accidentelles, qu'elles soient liées à l'anesthésie, à l'effort ou à la prise de médicaments psychotropes.
L'HMA survient sur un terrain génétiquement prédisposé. Certains éléments de l'HME orientent vers une anomalie musculaire infraclinique.
Plan
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