Exploration de l'hémostase en salle d'opération - 01/01/95
Département d'anesthésie-réanimation (Pr Viars), groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
Résumé |
L'appréciation du saignement au bloc opératoire est souvent difficile, faussée par un contexte d'urgence et parfois par la mise en jeu du pronostic vital du patient [1 , 5] . Le saignement en nappe, sans point de départ précis, inattendu, attribuable à une origine médicale (dilution, consommation) et conduisant immédiatement à un apport transfusionnel, doit être différencié de l'hémorragie chirurgicale, vasculaire attendue, plus facilement contrôlable. La prise en charge est différente. Elle doit tenir compte du risque de sous-estimation du saignement et, à l'opposé des risques de la transfusion. La biologie apporte une aide précieuse pour le choix de la thérapeutique. Les tests d'hémostase usuels pratiqués au laboratoire nécessitent généralement un délai incompressible. Seules les données de la numération formule sanguine sont disponibles quasi immédiatement, mais elles sont insuffisantes. Par ailleurs des difficultés d'étiquetage, de transport des tubes, d'enregistrement et de communication des résultats peuvent survenir. Quelques tests parfois rudimentaires, mais immédiatement disponibles, doivent permettre de pallier ce déficit en information et de réagir dans un premier temps. Secondairement, les tests biologiques usuels affineront le diagnostic afin d'ajuster la prise en charge thérapeutique.
Plan
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