Monitorage de la curarisation - 01/01/96
Chef du service d'anesthésie-réanimation chirurgicale des hôpitaux de Brabois, CHU de Nancy France
Institut Gustave Roussy, Villejuif France
Résumé |
La première utilisation d'un stimulateur de nerf pour surveiller la curarisation peropératoire remonte à 1958 [13] . Pendant des années ce monitorage est resté peu employé malgré sa simplicité. L'appréciation clinique de la curarisation n'est pas suffisante car sa précision est limitée en particulier lors de la période peropératoire, de plus elle est influencée par la profondeur de l'anesthésie. Les variations interindividuelles importantes de sensibilité [32] aux curares rendent difficiles l'utilisation d'une dose standardisée, y compris chez les patients normaux. Les curares non dépolarisants se caractérisent par une marge thérapeutique étroite, le passage d'un bloc neuromusculaire à peine détectable à un bloc complet se faisant sur une mince bande d'occupation des récepteurs de la jonction neuromusculaire. Le monitorage de la curarisation a donc pour objectifs l'adaptation posologique en fonction des différents temps de l'intervention mais aussi la détection d'une curarisation résiduelle qui reste une des principales causes de dépression respiratoire postopératoire [51] .
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