Prise en charge des hémorragies graves du postpartum - 20/02/14
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Postpartum hemorrhage (PPH) is defined by loss of greater than 500mL of blood following vaginal delivery or 1000mL of blood following cesarean section, in the first 24hours postpartum.
Its incidence is up to 5% and the severe forms represent 1% of births.
PPH is the first cause of obstetrical maternal mortality in France and 90% of these deaths are considered as preventable.
Its management is multidisciplinary (obstetricians, anesthetists, midwives, biologists and interventional radiologists), based on treatment protocols where time is a major prognosis factor.
In case of failure of the initial measures (oxytocin, manual placenta removal, uterus and birth canal examination), the management of severe forms includes active resuscitation (intravenous fluids, blood transfusion, vasoactive drugs), haemostatic interventions (sulprostone, tamponnade and haemostatic suture, surgical procedures and arterial embolization) and the correction of any potential coagulopathy (administration of blood products and haemostatic agents).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
L’hémorragie du postpartum (HPP) est définie par un saignement>500mL après accouchement par voie basse et>1000mL après césarienne, dans les 24 premières heures du postpartum.
Sa fréquence est de 5 % et les formes graves représentent 1 % des accouchements.
Elle est la première cause de mortalité maternelle d’origine obstétricale en France et 90 % de ces décès sont jugés évitables.
Sa prise en charge est pluridisciplinaire (gynécologues-obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, sages-femmes, biologistes et radiologues interventionnels), basée sur des protocoles thérapeutiques et le facteur temps est primordial pour le pronostic.
En cas d’échec des mesures initiales (ocytocine, délivrance artificielle, révision utérine, examen de la filière génitale), la prise en charge des formes graves passe par la réanimation active (remplissage vasculaire, transfusion sanguine, drogues vasoactives), des interventions hémostatiques (sulprostone, tamponnement intra-utérin, procédures chirurgicales, embolisation artérielle) et la correction de la coagulopathie (administration de produits sanguins labiles et d’agents hémostatiques).
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Vol 43 - N° 2
P. 111-117 - février 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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