Monitorage cardio-vasculaire - 01/01/87
Nuffield Department of Anaesthetics. The Radcliffe Infirmary Oxford OX2 6HE (England) France
Résumé |
Le monitorage continu des fonctions vitales a directement contribué à rendre l'anesthésie plus sûre. Les monitorages de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme font partie de la pratique quotidienne. Souvent il est nécessaire d'y ajouter celui de la pression veineuse centrale, plus rarement celui de la pression capillaire pulmonaire bloquée et du débit cardiaque. L'étendue et la complexité du monitorage dépendent à la fois de l'état du malade et de la nature de l'intervention chirurgicale. La raison d'être du monitorage est de déceler, et donc d'être à même de corriger, les altérations cardio-vasculaires susceptibles de se développer durant l'anesthésie et la chirurgie, et qui peuvent contribuer à la morbidité ou la mortalité opératoires. En effet, en dépit des progrès de l'anesthésie et de la chirurgie, il n'est pas toujours possible de prédire l'effet des agents anesthésiques et des manoeuvres chirurgicales sur la circulation. Ceci est particulièrement vrai chez le malade dont le système cardio-vasculaire est compromis et chez lequel morbidité et mortalité postopératoires peuvent souvent être attribuées à des épisodes de dysfonction circulatoire survenus pendant la chirurgie ou lors du réveil.
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