Encéphalopathies médicamenteuses, une approche pratique pour le clinicien - 12/02/14
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Résumé |
Les encéphalopathies médicamenteuses sont une préoccupation fréquente dans les services de médecine, et ce d’autant plus que le patient est traité par de nombreux médicaments, présente une pathologie cérébrale sous-jacente ou une autre cause d’encéphalopathie associée. Les molécules les plus fréquemment en cause sont les anti-infectieux, les morphiniques, les anti-épileptiques et les molécules de chimiothérapie. La présentation clinique est variable pouvant aller de troubles du comportement au coma. La présence de myoclonies, notamment sous forme d’un asterixis (myoclonies négatives distales) est très évocatrice dans le contexte. L’imagerie cérébrale est surtout nécessaire afin d’éliminer une encéphalopathie postérieure réversible, qui nécessiterait un traitement spécifique, et les diagnostics différentiels. L’électroencéphalogramme est primordial car il permet de consolider le diagnostic en retrouvant des ondes lentes triphasiques diffuses et d’éliminer un état de mal épileptique qui est souvent craint à tort par le clinicien. La prise en charge est avant tout symptomatique et nécessite la correction des facteurs favorisants et l’arrêt de tous les médicaments potentiellement en cause lorsque cela est possible; l’aide du centre de pharmacovigilance étant souvent précieuse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Drug-induced encephalopathies are frequent, even more so among patients with prescriptions for several drugs, a previous neurological disease or another cause of encephalopathy. Drugs that are most frequently involved are anti-epileptic drugs, anti-infectious agents, morphinic and chemotherapy drugs. Clinical features are variable. Thus patients can present altered consciousness ranging from stupor to comatose state. Presence of myoclonus, in particular asterixis, is highly suggestive. Brain imaging is often mandatory to exclude differential diagnosis, especially posterior encephalopathy syndrome that requires specific management. The electroencephalogram is helpful when it shows triphasic slow waves, ruling out status epilepticus. No specific treatment exists and the management consists in discontinuing, whenever possible, all medications that can cause encephalopathy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphalopathies médicamenteuses, Encéphalopathies métaboliques, Barrière hémato-encéphalique, Ammoniaque
Keywords : Drug-induced encephalopathies, Metabolic encephalopathies, Blood-brain barrier, Ammonemia
Plan
Vol 5 - N° 1
P. 39-48 - février 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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