Liberté des voies aériennes en anesthésiologie : masque laryngé et intubation trachéale - 01/01/98
Clinique Hartman, 92200 Neuilly-sur-Seine France
Service d'anaesthésie-réanimation chirurgicale, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10 France
Résumé |
Les voies aériennes supérieures ne sont maintenues perméables que par l'action de muscles dilatateurs du pharynx, muscles dont l'action est déprimée par l'anesthésie générale. Pour contrecarrer cet effet de l'anesthésie, plusieurs solutions sont possibles :
- canules oro- ou nasopharyngées avec ventilation au masque facial, plus ou moins associées à des manoeuvres externes visant à positionner la tête et subluxer la mâchoire ;
- masque laryngé ;
- intubation oro- ou nasotrachéale.
L'intubation trachéale est une technique de routine en anesthésiologie mais, chez 1 à 5 % des patients, elle peut être difficile. La reconnaissance préalable de ces difficultés repose sur le test de Mallampati, la mesure de l'ouverture de bouche et de la distance thyromentonnière. Cependant, 20 à 30 % des patients difficiles à intuber ne sont pas dépistés malgré ces tests. Il faut donc que tout anesthésiste maîtrise les diverses techniques de ventilation en cas d'impossibilité d'intubation : masque laryngé, ventilation par cathéter intercricothyroïdien en particulier. Si l'intubation trachéale est prévue difficile, diverses techniques sont utilisables : l'intubation sous fibroscopie, l'intubation rétrograde, l'utilisation de lames spéciales de laryngoscope. L'enfant présente des particularités pour l'intubation : faibles réserves en oxygène, grosse langue, volumineuse épiglotte, larynx haut, larynx conique avec région sous-glottique étroite. Les méthodes doivent donc être bien connues car elles ont une spécificité et les situations d'hypoxie apparaissent rapidement sur ce terrain.
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