Histoire des pratiques et des mentalités en prothèse faciale - 22/01/14


Résumé |
« On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire » rappelait Auguste Comte (1798-1857) dans son cours de philosophie positive (1830-1842). Ainsi, de grands noms de la discipline, comme Claude Martin ou Michel Benoist, ont consacré une partie de leurs ouvrages à l'histoire de la prothèse maxillofaciale, mais en se limitant à la description des différentes prothèses et à leur évolution au cours des siècles. Mais l'Histoire n'est-elle pas d'abord celle des hommes avant d'être celle de leurs réalisations, techniques ou objets ? C'est dans ce sens qu'il faut revenir sur les praticiens qui ont façonné la discipline prothétique faciale davantage que sur leurs épithèses. Ainsi, à l'évolution incessante des techniques grâce notamment aux progrès de la science, s'oppose une certaine « conservation » des mentalités par un fond commun artisanal séculaire au sein du champ disciplinaire. L'étude historique porte à la fois sur les pratiques prothétiques faciales et sur les mentalités médicales de l'époque : de par cette dichotomie, les auteurs montrent que la prothèse faciale véhicule depuis des siècles des savoir-faire pratiques associés à des caractéristiques socioculturelles et des valeurs symboliques donnant indéniablement à la profession le statut de « culture » de métier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prothèse faciale, Ambroise Paré, Transmission des savoirs
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