Les séquelles des fractures de l'apophyse latérale du talus - 19/02/08
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Les auteurs rapportent les observations de 6 patients présentant des séquelles de fracture de l'apophyse latérale du talus et vus dans un délai de 2 ans en moyenne. La symptomatologie était dominée par des douleurs du compartiment latéral de la cheville et par une limitation des amplitudes de la subtalienne, responsables d'une gêne fonctionnelle sévère. Dans 4 cas, il s'agissait d'un cal vicieux et dans 2 cas d'une pseudarthrose. Le traitement a été chirurgical dans 5 cas (excision 4 fois et ostéosynthèse d'une pseudarthrose 1 fois). Un patient a refusé l'intervention. Le résultat a toujours été bon, mais jamais excellent dans la mesure où indolence totale et récupération des amplitudes articulaires n'ont jamais été obtenues pour un même patient.
La fracture relève de deux mécanismes, impaction ou inversion forcée. Le tableau clinique est toujours sévère et impose des radiographies dont la lecture attentive doit permettre d'évoquer le diagnostic que, seul, le scanner confirme et autorise analyse et classification. De celle-ci découle le traitement : orthopédique ou chirurgical selon la taille du fragment, son déplacement et son caractère comminutif ou non. Les résultats d'un traitement adapté sont très bons.
Non traitée, la fracture laisse des séquelles du fait, notamment, de la désorganisation de la subtalienne et des remaniements arthrosiques qui s'en suivent. À ce stade, le traitement ne peut être que chirurgical, devant aller parfois jusqu'à l'arthrodèse de la subtalienne. Il n'y a jamais de résultats qui puissent être véritablement qualifiés d'excellents.
Il faut donc insister sur la nécessité d'un diagnostic précoce et d'un traitement initial adapté.
Long-term problems after fracture of the lateral process of the talus |
We report the observations of 6 patients with fracture consequences of the lateral process of the talus and seen after an average 2 years.
The symptomatology was dominated by pain of the lateral compartment of the ankle and limitation of subtalar joint motion, responsible for severe functional disability. Malunion was observed in 4 cases and nonunion in 2. The treatment was surgical in 5 cases (4 excisions for malunion or nonunion and 1 osteosynthesis for nonunion). 1 patient refused the surgical intervention. The results were always good, but never excellent. Total indolence and recovery of joint motion were never observed in the same patient.
The fracture is caused by two mechanisms : impaction or forceful inversion. The clinical presentation is always severe and imposes x-rays, but only the CT-scan confirms and authorizes analysis and classification. The treatment is non surgical or surgical, depending on the size, displacement and comminution of the fragment. The results of an adapted treatment are very good.
Left untreated, the fracture produces significant disability, secondary to disorganization of the subtalar joint and the resulted osteoarthritic changes. At this stage, the treatment is surgical, leading sometimes to arthrodesis of subtalar joint. Excellent results can never be obtained.
We insist on the necessity of an early diagnosis and an initial adapted treatment.
Mots clés : fracture , talus , apophyse latérale , cal vicieux , pseudarthrose , arthrose subtalienne
Keywords:
fracture
,
talus
,
lateral process
,
malunion pseudarthrosis
,
subtalar joint osteoarthritis
Plan
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Vol 20 - N° 1
P. 4-9 - mars 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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