La dépression de l’activité cérébrale corticale, la diminution de la chémosensibilité et l’augmentation des résistances des voies aériennes supérieures sont autant de modifications physiologiques respiratoires lors de l’endormissement, exposant particulièrement le sujet atteint de BPCO à l’hypoventilation alvéolaire et aux désaturations nocturnes. L’impact de l’hypoxémie nocturne sur le pronostic à long terme de la BPCO est encore méconnu. La qualité du sommeil est par ailleurs souvent perturbée chez les patients atteints de BPCO. Malgré la tendance actuelle à la validation d’index de gravité multifactoriel tourné vers le ressenti du patient, l’absence de recherche spécifique ne permet pas aujourd’hui une évaluation fiable des symptômes nocturnes. Savoir prédire les désaturations nocturnes permettrait théoriquement l’identification d’une population cible pouvant bénéficier d’un traitement. Cependant, aucune thérapeutique spécifique actuelle ne permet actuellement d’améliorer le sommeil des patients BPCO.

Depression of cerebral cortical activity, decreased chemosensitivity and increased upper airway resistance are many physiological changes induced during sleep, exposing COPD to hypoventilation and nocturnal oxygen desaturation. The impact of nocturnal hypoxemia on the long-term prognosis of COPD is still unknown. The quality of sleep is also often impaired in COPD. Despite the emergence of index multifactorial turned to the perceived severity of the illness, the lack of specific research now does not allow reliable assessment of nocturnal symptoms. Predicting nocturnal desaturation would theoretically allow the identification of a target population eligible for treatment. However, no specific therapeutic now allows improve sleep in COPD patients.