Technique des prélèvements multiorganes et de vaisseaux - 30/12/13
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Résumé |
En transplantation, le greffon est le nerf de la guerre. Sans lui, point de greffe. Et quand il est disponible, il doit être anatomiquement et fonctionnellement parfait. La vie du receveur en dépend. C'est dire la minutie avec laquelle il doit être prélevé et conservé. Neuf fois sur dix, les greffons sont prélevés sur un donneur en état de mort encéphalique et deux fois sur trois la procédure concerne des prélèvements multiorganes : cœur, poumons, foie, reins, pancréas, intestin, os, cornées, vaisseaux et parfois peau ou même face. L'opération est complexe. Elle réunit plusieurs équipes, et il faut faire très vite. Elle est heureusement parfaitement réglée. Tout chirurgien doit en connaître le détail parce qu'il y sera probablement confronté un jour, quel que soit le lieu de son exercice. Éviter la perte d'un organe dont l'origine serait une erreur technique ou une méconnaissance des règles communes constitue une des missions de cet exposé. Un chapitre de techniques chirurgicales se lit en essayant de vivre l'atmosphère qui entoure la procédure. Alors imaginez que votre geste a une dimension inhabituelle. Une famille est en deuil, un homme a accepté de donner et votre implication, qui certes concerne un « mort », va donner la vie. Pour finir, gardez à l'esprit qu'un « bon préleveur » se reconnaît souvent à la compréhension qu'il a du prélèvement des organes qu'il ne greffe pas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prélèvements multiorganes, Transplantation, Conservation d'organes
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