Fin de vie au domicile en France métropolitaine en 2010 : à partir d’une étude nationale en population générale - 11/12/13
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Résumé |
Introduction |
Les lieux et conditions des dernières semaines de vie en France ont fait l’objet d’une enquête menée en population générale.
Méthodes |
L’enquête, rétrospective, interrogeait les médecins ayant certifié les décès d’un échantillon de 14999 personnes représentatif des décès d’adultes survenus en décembre 2009. L’analyse a porté sur les situations des personnes décédées au domicile, ainsi que celles ayant passé leurs dernières semaines ou jours à domicile.
Résultats |
En cas de décès non soudain au domicile (484), le médecin répondant était huit fois sur dix un généraliste. Des proches étaient présents lors du décès dans 83 % des cas. La personne était traitée par opioïdes (36 % des cas), par midazolam (3 %). Le médecin rapportait la présence le dernier jour d’au moins un symptôme physique ou psychique très intense respectivement dans 29 % et 40 % des cas. Quand la dernière semaine se déroulait au domicile (444), l’objectif premier des traitements était encore curatif dans 21 % des cas. Les traitements à visée palliative concernaient 69 % des personnes. Un service d’hospitalisation à domicile (25 %) ou un réseau de soins palliatifs (16 %) était impliqué dans ces traitements. La personne était hospitalisée le jour du décès dans 8 % des cas, une fois sur trois ce décès avait lieu dans un service d’urgences.
Conclusion |
Le pourcentage de décès à domicile est resté stable depuis 20ans contrairement à ce qui s’observe dans certains pays. Un changement de tendance nécessiterait des aides aux proches et aux soignants, et un suivi de la qualité des prises en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
A population-based follow-back survey has studied places and circumstances of last weeks of life in France.
Methods |
Physicians having certified the deaths were asked to fulfil a questionnaire for a representative sample of 14,999 people deceased in December 2009. We analysed the cases of people deceased or having spent their last days or weeks at home, when death was not sudden.
Results |
The physician was a GP in 80% of the 484 deaths at home. When death occurred, close kin/family were present in 83% of cases, one patient out of three was treated with opioids, one out of 20 with midazolam. During the last day, the patient had at least one very severe physical symptom, or one very severe psychological symptom, in 30% and 40% of cases, respectively. When the last week was spent at home (n=444), the treatments were still devoted to cure in 20% of cases. Palliative-oriented treatments were set up for 69%. A hospital-at-home service or a palliative care support team were involved in the management of 25% and 16% of these cases. Hospitalisation occurred the day of the death in 8% of cases, in an emergency department once out of three times.
Conclusion |
Contrary to some countries, the percentage of death at home has been stable for the last two decades. To increase this figure, more supports to relatives and professionals are required, and quality of these carers should be monitored.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fin de vie, Mourir à domicile
Keywords : End of life, Dying at home
Plan
Vol 12 - N° 6
P. 286-297 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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