Alcool et virus - 10/12/13
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Résumé |
Les patients buveurs excessifs ont une prévalence augmentée de marqueurs viraux B et C, essentiellement de par leur exposition plus importante aux facteurs de risque viraux, en particulier, en raison des antécédents d'usage de drogue par voie intraveineuse. La recherche de ces antécédents et un dépistage orienté sont donc recommandés. Il existe un effet synergique de l'alcool et des virus hépatotropes sur le foie, avec une augmentation du risque de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire en cas d'association entre hépatite virale chronique et consommation à risque d'alcool. L'aggravation d'une hépatite chronique par une consommation d'alcool en dessous de la zone à risque n'est, en revanche, pas clairement documentée. Il est recommandé de consommer très modérément (un verre standard occasionnellement) en cas d'hépatite chronique virale. Le traitement de l'hépatite C chez un patient buveur excessif reste controversé, mais il existe des arguments forts pour ne pas décourager un patient motivé en lui imposant une période d'abstinence prolongée avant traitement, une étude ayant montré une efficacité chez des patients alcoolodépendants non sevrés comparable à celle chez des patients appariés sans problème d'alcool. Enfin, il ne faut pas oublier de vacciner les cirrhotiques contre les hépatites B et A.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Consommation nocive d'alcool, Dépendance alcoolique, Hépatite B, Hépatite C, Cirrhose, Carcinome hépatocellulaire
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