Pneumopathies interstitielles diffuses médicamenteuses au cours des maladies systémiques - 10/12/13
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Résumé |
Les immunosuppresseurs et les immunomodulateurs sont destinés à réguler une réponse immunitaire excessive responsable de lésions inflammatoires et sont de prescription de plus en plus répandue en médecine interne. Ces médicaments sont reconnus pour leur efficacité mais sont dotés d’une toxicité parfois importante notamment au niveau pulmonaire, à l’origine de pneumopathies interstitielles diffuses (PID). Certains facteurs exposent à la toxicité pulmonaire notamment l’âge avancé, le polymorphisme génétique et l’existence au préalable d’une pathologie pulmonaire. La cytotoxicité et l’hypersensibilité sont les principaux mécanismes de toxicité pulmonaire. Il n’existe aucune classification universelle des PID médicamenteuses. Théoriquement, les médicaments peuvent être responsables de tous les aspects histologiques de la pneumopathie interstitielle. Le méthotrexate est le médicament le plus connu comme pourvoyeur de PID avec une prévalence de 0,3 à 11,6 %. Des cas de PID ont été décrits également avec les nouvelles biothérapies utilisées au cours des maladies systémiques. La démarche diagnostique devant la suspicion d’une PID médicamenteuse consiste à éliminer les causes non médicamenteuses notamment infectieuses et tumorales avant d’explorer la sémiologie clinique et les résultats de l’imagerie et de la cytologie du lavage broncho-alvéolaire. L’analyse de la sémiologie clinique vérifie la compatibilité de la chronologie des signes cliniques et/ou radiologiques de la pneumopathie avec la prise du médicament suspecté. Par la suite, les données du cas clinique sont confrontées à celles de la littérature. Le traitement consiste en l’arrêt du médicament incriminé. Le recours à une corticothérapie est parfois nécessaire en cas de signes de gravité ou d’évolution traînante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Immunosuppressants and immunomodulators are designed to regulate excessive immune response responsible for inflammatory lesions and are prescribed more and more in internal medicine. These drugs are known for their efficiency but with a significant toxicity including interstitial lung disease (ILD). Some factors liable to pulmonary toxicity include advanced age, genetic polymorphism and the existence of prior pulmonary disease. Cytotoxicity and hypersensitivity are the main mechanisms of pulmonary toxicity. There is no universal classification of drug induced-lung disease. Theoretically, drugs may be responsible for all histological aspects of ILD. Methotrexate is the most well-known drug as a provider of ILD with a prevalence of 0.3 to 11.6%. Some cases of ILD have also been reported with the new biologics used in systemic diseases. The diagnostic approach to the suspicion of drug ILD is to eliminate non-medicinal causes of pneumonia including infections and tumors before exploring the clinical symptomatology and the results of imaging and bronchoalveolar lavage cell profile. The analysis of the clinical symptomatology check the compatibility of the chronology of clinical and/or radiological pneumonia with the medication suspected. Subsequently, data from the clinical case are compared with those of the literature. Treatment involves stopping the suspected drug. The use of corticosteroids may be required in case of signs of severity or a lingering evolution.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Immunosuppresseurs, Toxicité, Poumon
Keywords : Immunosuppressants, Toxicity, Lung
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Vol 69 - N° 6
P. 307-314 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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