Les bilharzioses : aspects épidémio-cliniques et diagnostiques - 06/12/13
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Résumé |
Les agents de bilharzioses sont des trématodes à sexes séparés. Ils vivent à l’état adulte dans les systèmes artério-veineux. Ils évoluent au stade larvaire chez un mollusque d’eau douce. Les manifestations de la période d’état semblent souvent inaugurales. Le diagnostic est évoqué chez un sujet séjournant ou ayant séjourné en zone d’endémie, présentant une hyperéosinophilie sanguine, une hématurie, des troubles génito-urinaires ou des troubles du transit. En zones tropicales, les schistosomoses posent un problème de santé publique étroitement lié au niveau socio-économique. Leurs complications entraînent une importante morbidité et une mortalité sous-estimée. Le diagnostic est assuré par la mise en évidence des œufs caractéristiques dans les selles, les urines ou sur une biopsie rectale ou vésicale. Il est possible de retrouver des œufs dans de nombreux autres prélèvements biopsiques : foie, lésions vaginales, col utérin, pièces opératoires,… La position de l’éperon n’est pas toujours visible sur les coupes histologiques. Les colorations par le Ziehl permettent de différencier les espèces. La sérologie permet de poser le diagnostic en dehors des périodes d’émission des œufs. Elle est également utilisée pour le suivi post-thérapeutique. L’examen radiologique est d’un très grand intérêt pour préciser le degré d’atteinte de l’appareil uro-génital. Le praziquantel associé ou non au traitement chirurgical est le médicament de choix. Les contrôles post-thérapeutiques associant examen parasitologique des selles ou des urines, numération-formule sanguine et sérologie ne devront jamais être trop précoces, minimum 6 à 8 semaines, temps de traversée des tissus par les œufs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Schistosoma is a fluke of the trematode family and has separate male and female forms. A freshwater snail is the intermediate host. The adult fluke are found in the venous system. The diagnosis should be considered in subjects living in, or returning from, endemic areas who have urinary symptoms, often including haematuria, and a peripheral blood eosinophilia. Confirmation of the diagnosis relies on the identification of the characteristic eggs, either in the urine and the stools or on bladder or rectal biopsy. They can also be found in biopsy specimens from the vagina, cervix and lever. The egg's terminal or lateral spine is not always visible on histological sections. Ziehl's staining method can be used to differenciate the different species. Serology is useful for diagnosis in the absence of egg detection in clinical sample. Antibody levels can be monitored serially to assess clinical cure after treatment. Radiological techniques can help to graduate the degree of severity of organ damage (ureters, bladder). Praziquantel with or without surgical intervention is the treatment of choice. Follow-up, which should include, Full Blood Count (FBC) (Angleterre, Irlande) or Complete Blood Count (CBC) (USA), serology and examination of the urine and stools for parasites should not be completed for at least six to eight weeks, as it takes this length of time for the eggs to migrate through the tissues in which they are embedded.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Schistosoma, bilharziose uro-génitale, bilharzioses intestinales, examen parasitologique des urines, examen parasitologique des selles, biopsie rectale
Keywords : Schistosoma, urogenital schistosomiasis, intestinal schistosomiasis, stools or urine examination for parasites, rectal biopsy
Plan
Vol 2013 - N° 457
P. 75-85 - mars 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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