Adrenal disorders in human immunodeficiency virus (HIV) infected patients - 06/12/13
Abstract |
Human Immunodeficiency Virus (HIV) infection is associated with adrenal disorders, which must not be underestimated. Adrenal morphologic changes are primarily related to opportunistic infections, mostly by cytomegalovirus and mycobacteria, and malignant tumours such as non-Hodgkin's lymphoma and Kaposi's sarcoma. The most frequent biological alteration reported to date is the increases in cortisol concentrations which results from a decrease in cortisol metabolism and hyperactivity of the hypothalamo-pituitary-adrenal axis commonly referred to as pseudo-Cushing's syndrome. These modifications can be a consequence of antiretroviral therapy and do not require any investigation or specific treatment. Conversely, adrenal insufficiency, either iatrogenic or secondary to glandular infiltration by neoplasms or infections, needs long-term substitution with hydrocortisone, but at present occurs more rarely and usually at late stages of disease progression. The impact of HIV infection on the other adrenocortical functions has been less reported in the literature although several studies show low levels of adrenal androgens, especially dehydroepiandrostenedione (DHEA). Impairment in mineralocorticoid function appears occasional and remains a subject of debate.
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Les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) présentent des anomalies surrénaliennes à ne pas méconnaître. Les atteintes morphologiques de la surrénale sont principalement liées aux infections opportunistes, majoritairement par le cytomégalovirus et les mycobactéries, ainsi qu’aux tumeurs malignes telles que les lymphomes non hodgkiniens et les sarcomes de Kaposi. Les anomalies biologiques les plus souvent observées correspondent à une élévation des taux de cortisol qui relève à la fois d’une réduction du métabolisme de ce dernier et d’une hyperactivité de l’axe corticotrope rentrant dans le cadre des pseudo-syndromes de Cushing. Ces modifications peuvent être liées au traitement antirétroviral et ne nécessitent aucune investigation ni traitement particulier. À l’inverse, l’insuffisance surrénalienne, d’origine iatrogène ou secondaire à l’infiltration tumorale ou infectieuse, requiert une prise en charge au long cours, mais s’avère à l’heure actuelle rare et survient généralement à des stades plus avancés de la maladie. Le retentissement de l’infection à VIH sur les autres sécrétions corticosurrénaliennes est moins connu. Néanmoins, les études s’accordent à montrer des taux abaissés d’androgènes surrénaliens, en particulier de déhydroépiandrostènedione (DHEA). L’atteinte de la fonction minéralocorticoïde reste peu fréquente et discutée.
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Vol 74 - N° 5-6
P. 508-514 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.