Épidémiologie des leishmanioses autochtones en France métropolitaine et d’outre-mer - 06/12/13
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Leishmania infantum is the only species occurring in metropolitan France; located in the Mediterranean part of the country, it is responsible for a highly enzootic canine disease, while the human endemicity is low, with about 23 cases yearly reported to the National Reference Centre of Leishmaniases, mainly visceral forms.
In French Guyana, five Leishmania species occur in the Amazonian forest, of which L. guyanensis is the predominant species, and L. braziliensis is responsible for the most critical forms. The most frequent clinical feature is cutaneous leishmaniasis, with a mean annual incidence reaching 2 p. 1000, with some inter-annual fluctuations.
In Martinique Island, recent studies have confirmed the presence of an ancestral Leishmania species, responsible for small cutaneous lesions, of mild evolution; the life cycle of this species remains unknown.
In Guadeloupe Island, a few autochthonous visceral leishmaniasis cases have been reported, needing a prospective study.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Point essentiels |
En France métropolitaine, l’espèce Leishmania infantum est la seule présente ; localisée à la partie méditerranéenne du pays, elle est responsable d’une forte enzootie canine, alors que l’endémicité humaine est faible, avec environ 23 cas signalés annuellement au Centre national de référence des leishmanioses, principalement des formes viscérales.
En Guyane, cinq espèces de Leishmania circulent en forêt amazonienne, dont L. guyanensis, l’espèce prédominante, et L. braziliensis, responsable des formes les plus graves. La forme clinique largement majoritaire est la leishmaniose cutanée, qui présente une incidence annuelle moyenne estimée à 2 p. 1000, avec d’importantes fluctuations interannuelles.
En Martinique, des études récentes ont confirmé la présence d’une espèce ancestrale de Leishmania, responsable de lésions cutanées de petite taille, d’évolution bénigne ; le cycle épidémiologique de cette espèce demeure inconnu.
En Guadeloupe enfin, de rares cas autochtones de LV ont été signalés, nécessitant une étude prospective.
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Vol 42 - N° 11
P. 1469-1481 - novembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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