Évaluation de la pratique des médecins généralistes pour le dépistage et le traitement de l’ostéoporose chez les femmes de 60 ans et plus - 05/12/13
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Résumé |
Contexte |
Les indications des traitements anti-ostéoporotiques chez les femmes ménopausées publiées en 2006 par l’Afssaps semblaient incomplètement suivies en France. Les recommandations de 2012 simplifient le dépistage des femmes à haut risque de fracture justifiant d’un traitement.
Objectifs |
Évaluer, en médecine générale, l’adéquation entre la prescription d’ostéodensitométrie (DXA) et ses conditions de remboursement, entre la prescription des traitements anti-ostéoporotiques et les recommandations de 2006 et le nombre de traitements à prescrire si les recommandations 2012 étaient suivies.
Méthodes |
En 2010, 60 médecins ont renseigné chez 471 femmes de 60ans et plus, sans antécédent d’ostéoporose, les facteurs justifiant d’une DXA remboursée et d’un traitement anti-ostéoporotique et les variables permettant a posteriori de calculer le score FRAX®.
Résultats |
Au total, 39,1 % des femmes ont un facteur de risque d’ostéoporose indiquant une DXA remboursée et 53,8 % de ces femmes ont eu une DXA. Une DXA est effectuée chez 30 % des femmes sans facteur de risque d’ostéoporose. Un traitement anti-ostéoporotique est prescrit chez 8,4 % des femmes sans facteur de risque d’ostéoporose et chez 26,3 % des femmes dans les indications de DXA remboursée, alors qu’il aurait dû être instauré chez 37,4 % de ces dernières. En utilisant les résultats de DXA et le score FRAX®, un traitement serait indiqué chez 21,3 % de la population selon les recommandations 2012.
Conclusion |
Nos données montrent qu’en 2010 les médecins généralistes suivaient peu les recommandations françaises pour la prise en charge de l’ostéoporose postménopausique. Il reste à démontrer si les recommandations 2012 seront mieux suivies par les médecins généralistes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéoporose, Prise en charge, Recommandations, Médecine générale
Plan
☆ | Cette étude a été réalisée avec l’aide de la section généraliste de l’Union régionale des médecins libéraux du Languedoc-Roussillon et du laboratoire Warner-Chilcott. |
Vol 80 - N° 6
P. 594-598 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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