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Infections du site opératoire en chirurgie du prolapsus par voie vaginale - 26/11/13

Doi : 10.1016/j.purol.2013.09.014 
A. Hedde-Parison, A. Minchella, S. Bastide, A. Cornille, B. Fatton, R. de Tayrac
 Service de gynécologie-obstétrique, CHU Carémeau, place du Pr-Debré, 30900 Nîmes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La chirurgie du prolapsus par voie vaginale est à haut risque d’infection du site opératoire (ISO) par le caractère « propre contaminé » de la voie vaginale et par la mise en place fréquente de renforts prothétiques.

Objectifs

Évaluer l’incidence des ISO et les facteurs de risque associés en chirurgie du prolapsus par voie vaginale avec mise en place de renforts prothétiques.

Patientes et méthodes

Étude rétrospective et monocentrique de deux cohortes de patientes opérées d’un prolapsus génito-urinaire par voie vaginale avec mise en place de prothèse. Le fil utilisé pour la colporraphie était un monobrin classique dans la première cohorte (Monosyn® 3/0, B-Braun) et du Monocryl Plus® 3/0 dans la deuxième cohorte. La variable principale étudiée était la survenue d’une ISO. Les facteurs de risque de survenue d’ISO, recueillis selon la méthodologie du CCLIN, ont été étudiés à l’aide d’une analyse comparative univariée.

Résultats

Cent cinquante patientes ont été incluses (78 dans la première cohorte et 72 dans la deuxième cohorte). Le taux d’ISO recensé était de 2,6 %, soit cinq ISO, dont 3 parmi les patientes suturées au Monosyn et une parmi celles suturées au Monocryl Plus (p=0,62).

Conclusion

Dans notre étude, la chirurgie prothétique du prolapsus par voie vaginale a révélé un taux d’ISO deux fois plus élevé qu’en chirurgie gynécologique classique. L’intérêt d’utiliser un fil enduit de triclosan sur la colporraphie pour prévenir les ISO n’a pas été démontré faute de preuve statistique, ce qui ne nous permet pas de recommander son utilisation en pratique.

Niveau de preuve

4.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Vaginal prolapse surgery is at high risk of surgical site infections (SSI) because it's a “clean-contaminated surgery” and it's frequently associated with implantation of meshes.

Objectives

To evaluate the rate of SSI and associated risk factors in vaginal prolapse surgery with mesh support.

Methods

In a retrospective unicenter study, two groups of patients were operated by vaginal route for a pelvic floor reconstructive surgery with mesh support. Colporraphy was made by classic surgical sutures non-coated (Monosyn® 3/0, B-Braun) in the first group, and surgical sutures coated with triclosan in the second group. We collected risk factors of SSIs using the procedure of the CCLIN and analyzed the occurrence of SSIs with a statistical comparative univariate analysis.

Results

Study included 78 patients in the first group and 72 in the second group. SSIs total rate was 2.6 % (4 of 150), as part of 3 in the group with surgical sutures non-coated and one in the group with surgical sutures coated with triclosan (P=0.62).

Conclusion

In our study, SSIs rate in vaginal prolapse surgery was twice higher than classic gynecologic surgery. As the interest of using a surgical suture coated with triclosan to reduce SSI has not been demonstrated statistically, we can’t recommend it.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection, Chirurgie vaginale, Prolapsus, Prothèse, Colporraphie, Triclosan

Keywords : Infection, Vaginal surgery, Prolapse, Mesh, Colporraphy, Triclosan


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Vol 23 - N° 17

P. 1474-1481 - décembre 2013 Retour au numéro
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