Évaluation de la perception de l’esthétique du sourire par des profanes, des étudiants en dentisterie et des praticiens dentaires - 26/11/13
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Résumé |
L’objectif de cette étude était de déterminer la perception esthétique de certaines composantes du sourire telles que l’exposition gingivale, la longueur coronaire, la médiane maxillaire et les diastèmes interincisifs par des profanes, des étudiants en dentaire et des dentistes.
Matériaux et méthodes |
Six cent trente-quatre sujets portugais (292 profanes, 241 étudiants en dentaire et 101 dentistes) ont évalué l’esthétique de 13 images modifiées du même sourire présentées de façon randomisée. Les composantes modifiées (exposition gingivale, niveau des collets gingivaux, longueur coronaire, ligne médiane maxillaire et diastèmes interincisifs) ont été manipulées à l’aide du logiciel Adobe Photoshop® CS6. La classification des images a été effectuée au moyen de l’échelle visuelle analogique (EVA) avec des scores de 1 à 10. Les réponses ont été ensuite analysées et traitées par le SPSS® version 21.0 en utilisant des tests d’égalité de moyennes et de corrélation.
Résultats |
Le sourire moyen était le sourire le plus apprécié alors que le sourire gingival et les sourires avec diastème ont été considérés les moins esthétiques. Parmi tous les paramètres, le changement de la ligne médiane a été le moins perceptible. La préférence en faveur de l’asymétrie en rapport avec le collet gingival des incisives latérales maxillaires (ILM) et de la symétrie de la longueur coronaire des incisives centrales maxillaires (ICM) témoigne de l’importance accordée aux ICM au niveau du sourire. Le sexe des évaluateurs n’a pas influé sur les scores attribués, sauf en ce qui concerne le sourire gingival. Ce sont les participants jeunes qui ont donné les scores les plus élevés. Concernant la formation universitaire ou professionnelle, il y avait une concordance intragroupe des opinions ; les profanes avaient tendance à donner des scores plus élevés et les professionnels les scores les plus bas sans aucune corrélation entre les variables. Le fait que les profanes aient reçu, ou non, un traitement orthodontique n’a pas eu d’impact sur leurs opinions.
Conclusion |
Lors d’une évaluation de divers éléments d’un sourire modifié, les profanes, les étudiants en dentaire et les praticiens avaient des perceptions différentes de leur attractivité, à l’exception des sourires avec diastème ; il n’y avait pourtant pas de différences significatives entre les groupes. On a observé une corrélation entre le sexe des évaluateurs et les sourires très gingivaux. Il n’y avait pas de corrélation entre leur âge et leurs opinions. Il n’y avait aucune différence entre les perceptions des profanes, qu’ils aient reçu, ou non, un traitement orthodontique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Esthétique du sourire, Forme du sourire, Perception du sourire
Plan
Vol 11 - N° 4
P. 432-444 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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