Prise en charge du nodule pulmonaire en 2013 - 13/11/13
Résumé |
La découverte en scanner d’un nodule pulmonaire est une situation fréquente qui doit conduire à une prise en charge standardisée afin de ne pas méconnaître un cancer bronchique et retarder son exérèse, tout en évitant d’être inutilement invasif s’il s’agit d’une lésion bénigne. Au cours de la dernière décennie, d’importantes avancées ont été réalisées dans des domaines ayant un impact sur la prise en charge du nodule pulmonaire : compréhension des mécanismes moléculaires de carcinogenèse, nouvelle classification des adénocarcinomes bronchiques, nouvelles données sur l’intérêt du dépistage du cancer bronchique, diffusion des acquisitions volumiques en coupes fines et développement de logiciels d’analyse volumique des nodules. Les critères de taille, de densité et d’évolutivité sont à la base des algorithmes décisionnels récents. La distinction entre nodules solides, semi-solides et en verre dépoli pur est devenue fondamentale et apparaît bien corrélée au spectre histologique des adénocarcinomes. En l’absence de critères formels de bénignité, le radiologue dans son compte-rendu doit proposer l’une de ces deux options : surveillance en adéquation avec les recommandations si le nodule est indéterminé ou présentation du dossier en réunion de concertation pluridisciplinaire pour discuter d’un geste invasif si le nodule est fortement suspect de malignité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Nodule pulmonaire, Cancer bronchique, Tomodensitométrie, Dépistage, Recommandations
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 94 - N° 11
P. 1084-1098 - novembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.