Traumatisme crânien et dysfonctionnements antéhypophysaires. À propos de 33 cas : profil évolutif sur 6 mois - 09/11/13
Traumatic brain injury and anterior pituitary dysfunction. Regarding 33 cases: Evolution profile over a six-month period
Abstract |
Objectives |
To measure anterior pituitary dysfunction in traumatic brain injury (TBI) and assess the correlations between this disorder, clinical signs and brain lesions.
Method |
This was a prospective, longitudinal and analytic study conducted in the department of neurosurgery at the National Hospital of Niamey and the institute of radioisotopes of Niamey University between November 2009 and November 2010. All patients admitted for head trauma were included in the study. They were followed-up for 6 months and underwent clinical, hormonal and CT scan analysis. The hormonal studies targeted gonadotroph hormone, growth hormone (GH), corticotroph, lactotroph, and thyreotroph axes.
Results |
Thirty-three patients were included in the study. The sex ratio was 15.4:1. The mean age was 28.21 years. Glasgow coma scale score was between 7 and 12 in 52% of cases, with brain contusions in 54.5% of cases. In the acute phase, hypogonadism was reported in 64% of cases, and growth hormone deficiency in 58% of cases. Hormonal follow-up at three months showed GH deficiency in 48% of cases with an elevated luteinizing hormone (LH) in 42% of cases. At sixth months, a rise in LH was observed in 55% with GH deficiency in 52% of cases. Surgical procedures were performed in 21% of cases. At 6 months a post-concussion syndrome was observed in 48.48% of cases.
Conclusion |
These pituitary dysfunctions are common and should be investigated into the management of TBI.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Mesurer les perturbations antéhypophysaires chez les traumatisés crâniens et analyser les corrélations entre ces troubles, les signes cliniques et les lésions encéphaliques.
Méthode |
Il s’agissait d’une étude prospective, analytique et longitudinale réalisée dans le service de neurochirurgie de l’hôpital national de Niamey et l’institut des radio-isotopes de l’université de Niamey entre novembre 2009 et novembre 2010. Étaient inclus les patients admis pour traumatisme crânien et suivis pendant au moins 6 mois avec un bilan clinique, hormonal et scannographique. Les dosages hormonaux concernaient les axes gonadotrope, somatotrope, corticotrope, lactotrope et thyréotrope.
Résultats |
Trente-trois patients étaient inclus dans l’étude. Le sex-ratio était de 15,4:1. La moyenne d’âge était de 28,21ans. Le score de Glasgow variait entre 7 et 12 dans 52 % des cas. Il s’agissait de contusions cérébrales dans 54,5 % de cas. À la phase aiguë un hypogonadisme était rapporté dans 64 % des cas, et un déficit en GH dans 58 % des cas. Au 3e mois, un déficit en GH était mesuré dans 48 % des cas avec une élévation de LH dans 42 % des cas. Au 6e mois, une élévation de LH était constatée dans 55 % avec un déficit en GH dans 52 % des cas. La prise en charge était chirurgicale dans 21 % et à 6 mois un syndrome subjectif du traumatisé crânien était observé dans 48,48 % des cas.
Conclusion |
Au décours des traumatismes crâniens, les perturbations hypophysaires sont fréquentes et devraient être intégrées dans leur prise en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : TBI, Pituitary disturbances, Niamey, Niger
Mots clés : Traumatismes cranio-encéphaliques, Dysfonctionnements endocriniens, Niamey, Niger
Plan
Vol 59 - N° 4-5
P. 178-182 - août 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.