Interest of rehabilitation in healing and preventing recurrence of ankle sprains - 31/10/13
Abstract |
To assess the impact of rehabilitation on healing and recurrence rate of ankle sprain, 1year apart, 111 patients, who suffered an ankle sprain (67 men and 44 women; 17 mild sprains, 67 medium and 27 severe), were included by emergency physicians of four emergency rooms (ER) of Finistère. The physician was free to prescribe, or not, further investigations. He prescribed systematically to patients RICE (rest, ice, compression, elevation) protocol, put an ankle brace, and gave a prescription of standardized rehabilitation. The prescription was the same for the four ER. All patients were recalled to 1year. Of the 111 patients initially included, 21 patients were excluded for lack of response after three phone calls. In the end, 90 patients were assessable (56 men and 34 women), mean age 31.4±12.6years (range 15–55) at the time of initial trauma. Emergency physicians had diagnosed, initially, 16 mild sprains (17.8%), 56 medium sprains (62.2%) and 18 severe sprains (20%). Of the 90 patients, 73 patients have been rehabilitated (81.1%). Of the 44 accidents of everyday life, 31 were rehabilitated (70.5%). Of the 27 sports accidents, 25 were rehabilitated (92.6%). Of the 19 work-related injuries, 17 were rehabilitated (89.5%). There is no significant relationship between rehabilitation and no recurrence (P=0.45) nor between rehabilitation and full recovery of the ankle (P=0.59). Conclusion: We find no association between rehabilitation and prevention of recurrence, nor between rehabilitation and healing of patients. However, our study is limited by the small size of the non-rehabilitated group.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Pour évaluer l’impact de la rééducation sur la guérison et le taux de récidive d’entorse de cheville, à un an, 111 patients, victimes d’une entorse de cheville, (67 hommes et 44 femmes ; 17 entorses bénignes, 67 moyennes et 27 graves), ont été inclus par les médecins urgentistes de quatre services d’accueil–urgences (SAU) du Finistère. Le médecin était libre de prescrire ou pas des examens complémentaires. Il prescrivait systématiquement au patient le protocole RICE (rest, ice, compression, elevation), posait une attelle semi-rigide et remettait une ordonnance de rééducation standardisée. Cette prescription était la même pour les quatre SAU. Tous les patients inclus ont été rappelés à un an. Sur les 111 patients inclus, 21 patients ont été exclus faute de réponse après trois appels téléphoniques. Au final, 90 patients ont été évaluables (56 hommes et 34 femmes) âgés en moyenne de 31,4ans±12,6ans (extrêmes de 15 à 55ans) au moment du traumatisme initial. Les médecins urgentistes avaient diagnostiqué, initialement, 16 entorses bénignes (17,8 %), 56 entorses moyennes (62,2 %) et 18 entorses graves (20,0 %). Sur les 90 patients, 73 patients ont fait leur rééducation (81,1 %). Sur les 44 accidents de la vie quotidienne, 31 ont été rééduqués (70,5 %). Sur les 27 accidents sportifs, 25 ont été rééduqués (92,6 %). Sur les 19 accidents de travail, 17 ont été rééduqués (89,5 %). Il n’y a pas de lien significatif entre la rééducation et l’absence de récidive (p=0,45), ni entre la rééducation et la guérison complète de la cheville (p=0,59). Conclusion : Nous ne trouvons pas d’association entre la rééducation et la prévention des récidives, ni entre la rééducation et la guérison des patients. Toutefois, notre étude est limitée par la faible importance de l’effectif de la population non rééduquée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Treatment, Ankle sprain, Rehabilitation, Injury recurrence, Emergency
Mots clés : Traitement, Entorse cheville, Rééducation, Récidive, Urgences
Plan
Vol 56 - N° 7-8
P. 503-514 - octobre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.