Virulence profiles and antibiotic susceptibility patterns of Klebsiella pneumoniae strains isolated from different clinical specimens - 30/10/13
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Abstract |
Aim of the study |
To detect virulence factors in 54 Klebsiella pneumoniae isolates from different clinical specimens: urine (26), blood (11), pus (11), lung (four), cerebrospinal fluid (one) and ascitic fluid (one).
Material and methods |
PCR was used to investigate virulence genes encoding adhesins (fimH-1, mrkD, kpn, ycfM), siderophores (entB: enterobactin, iutA: aerobactin, irp-1, irp-2, ybtS, fyuA: yersiniabactin, iroN: catechols receptor), protectines or invasins (rmpA, magA, traT) and toxins (hlyA, cnf-1). The serum resistance, capsule and hypermucoviscosity, and ability to form biofilm and produce siderophores were sought by phenotypic assays. The in vivo virulence was assessed in mice infected by intraperitoneal way. Antimicrobial susceptibility was tested by diffusion method.
Results |
The most common virulence genes were fimH-1 (100%), mrkD (96.3%), ycfM (96.3%), and entB (100%). kpn and yersiniabactin genes were found at medium rates of 63% and 46.3% and at lower prevalence, were genes traT (1.8%), iroN (3.7%), iutA (5.5%) and rmpA (3.7%). magA, hlyA and cnf-1 genes were not detected. The capsule, serum resistance, biofilm formation, mannose-sensitive or -resistant haemagglutination and hypermucoviscosity were observed in 100%, 92.6%, 88.8%, 94.4%, 68.5% and 9.2% of isolates, respectively. The prevalence of siderophores was consistent with that of genotypic detection. The LD50 in mice was very low (<102 CFUs) for isolates with the most virulence factors. A rate of 74.1% of isolates showed a multidrug resistance (MDR) pattern.
Conclusions |
The distribution of virulence profiles according to the clinical origin suggests a role of enterobactin in urinary infections and yersiniabactin in the invasiveness. The fimbriae F1 and F3, capsule, enterobactin, serum resistance and biofilm formation, were commonly found in isolates, they seem to be at the basis of classic pathogenicity of K. pneumoniae. The invasiveness enhancers, aerobactin, yersiniabactin, catechols receptor, mucoid factor and hypermucoviscosity, detected concomitantly in some isolates, constitute a threat for vulnerable populations, even more if they are in combination with antibiotic resistance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But de l’étude |
Rechercher les facteurs de virulence chez 54 souches de Klebsiella pneumoniae isolées de différents prélèvements cliniques : urine (26), sang (11), pus (11), poumon (quatre), LCR (un) et ascite (un).
Matériel et méthodes |
La PCR a été utilisée pour rechercher les gènes des adhésines (fimH-1, mrkD, kpn, ycfM), sidérophores (entB, iutA, irp-1, irp-2, ybtS, fyuA, iroN), protectines ou invasines (rmpA, magA, traT) et toxines (hlyA, cnf-1). L’effet bactéricide du sérum, la présence d’une capsule avec l’hypermucoviscosité, celle d’un biofilm et enfin celle de sidérophores ont été recherchés par des tests phénotypiques. La virulence in vivo a été évaluée sur souris infectées par voie intrapéritonéale. La sensibilité aux antibiotiques a été déterminée par la méthode de diffusion sur milieu solide.
Résultats |
Les gènes fimH-1 (100 %), mrkD (96,3 %), ycfM (96,3 %) et entB (100 %) ont été les plus fréquents. Les gènes kpn et de la yersiniabactine ont été retrouvés à des taux moyens (63 % et 46,3 %), et la prévalence des gènes traT (1,8 %), iroN (3,7 %), iutA (5,5 %) et rmpA (3,7 %), a été faible. Les gènes magA, hlyA et cnf-1 ont été absents. La capsule, la résistance au sérum, le biofilm, l’hémagglutination mannose sensible ou résistante et l’hypermucoviscosité ont été observés respectivement chez 100 %, 92,6 %, 88,8 %, 94,4 %, 68,5 % et 9,2 % des souches. La prévalence des sidérophores a été la même que par PCR. La DL50 déterminée sur souris a été très basse (<102 UFC) pour les souches ayant le maximum de facteurs de virulence. Un taux de 74,1 % des souches a montré une multirésistance aux antibiotiques.
Conclusions |
Les profils de virulence selon l’origine clinique suggèrent un rôle de l’entérobactine dans les infections urinaires et de yersiniabactine dans l’invasivité. Les fimbriae F1 et F3, la capsule, l’entérobactine, la résistance au sérum et le biofilm, retrouvés chez nos souches, semblent être à la base de la pathogénicité classique de K. pneumoniae. Les potentialisateurs de l’invasivité, l’aérobactine, la yersiniabactine, le récepteur des catéchols, le facteur mucoïde et l’hypermucoviscosité, réunis chez quelques souches, constituent une menace pour les populations vulnérables, plus encore associés à la résistance aux antibiotiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Klebsiella pneumoniae, Clinical isolates, Virulence
Mots clés : Klebsiella pneumoniae, Souches cliniques, Virulence
Plan
Vol 61 - N° 5
P. 209-216 - octobre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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