Continuous glucose monitoring after kidney transplantation in non-diabetic patients: Early hyperglycaemia is frequent and may herald post-transplantation diabetes mellitus and graft failure - 24/10/13
Abstract |
Objectives |
New onset of diabetes after transplantation (NODAT) is a known complication of renal transplantation, but early glycaemic status after transplantation has not been described prospectively. This study aimed to assess blood glucose (BG) levels immediately following kidney transplantation in non-diabetic subjects and to explore their relationship to later graft outcomes and NODAT occurrence.
Patients and methods |
Over a 9-month period, 43 consecutive non-diabetic patients who received a kidney transplant were prospectively investigated. During the first 4 days after transplantation, fasting BG was measured and the 24-h BG profile assessed by continuous glucose monitoring (CGM). Capillary BG was measured on hospital admittance and at least four times a day for CGM calibration thereafter. All adverse events were recorded, and fasting BG and HbA1c were assessed at 3, 6 and 12 months and at the last visit to our centre.
Results |
Immediately following renal transplantation, capillary BG was 12.2±3.8mmol/L. On day 1 (D1), fasting BG was 9.9±4.3mmol/L and decreased to 6.0±1.5mmol/L on D3. The CGM-reported mean 24-h BG (mmol/L) was 10.2±2.4 on D1, 7.7±1.3 on D2 and 7.5±1.1 on D3. From D1 to D4, 43% of patients spent>12h/day with BG levels>7.7mmol/L. While morbidity during the 3 months following transplantation appeared unrelated to BG, the first post-transplantation capillary BG measurement and fasting BG on D1 tended to be higher in patients who developed diabetes 3 months later. Tacrolimus treatment was associated with a higher incidence of dysglycaemia at 3 and 6 months. After a mean follow-up of 72 months, NODAT was frequently seen (18.6%), and was associated with tacrolimus medication (P<0.01) and a higher rate of renal transplantation failure (RR: 3.6, P<0.02).
Conclusion |
Hyperglycaemia appears to be a nearly constant characteristic immediately following transplantation in non-diabetic kidney recipients. Higher BG values could identify patients at risk for later post-transplant diabetes and graft failure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
L’évolution glycémique dans les suites immédiates de la greffe rénale n’a pas été évaluée de façon systématique et prospective, alors que le diabète post-transplantation est reconnu comme une de ses complications secondaires. Le but de notre étude était de décrire de façon prospective le statut glycémique de patients non diabétiques dans les suites immédiates d’une greffe rénale et d’en étudier les conséquences sur le risque de complications et de survenue d’un diabète post-transplantation.
Patients et méthodes |
Pendant une période de neuf mois, 43 patients non diabétiques consécutivement hospitalisés pour transplantation rénale ont été évalués au cours des quatre premiers jours suivant la greffe par mesure quotidienne de la glycémie plasmatique à jeun et mesure continue du glucose par CGMS®. La glycémie capillaire était mesurée au retour du bloc puis quatre fois par jour pour étalonnage de l’enregistrement CGMS®. Les complications présentées par les patients ont été notées et la glycémie à jeun ainsi que l’HbA1c ont été mesurées à trois, six et 12 mois post-transplantation et lors de la dernière visite du patient dans notre centre.
Résultats |
La glycémie capillaire était de 12,2±3,8mmol/L au retour du bloc opératoire. La glycémie à jeun était de 9,9±4,3mmol/L à j1 et 6,0±1,5mmol/L à j3. Les données CGMS® indiquaient une moyenne glycémique (mmol/L) sur 24h de 10,2±2,4 à j1; 7,7±1,3 à j2 ; 7,5±1,1 à j3. Au cours de l’enregistrement CGMS®, 43 % des patients passaient plus de 12heures par jour avec une glycémie>7,7mmol/L. À trois mois, la morbidité de la transplantation n’était pas liée aux niveaux glycémiques initiaux. La première glycémie capillaire postopératoire et la glycémie à jeun à j1 tendaient à être plus élevées chez les patients qui présentaient un diabète à trois mois. L’immunosuppression par tacrolimus était associée à une fréquence plus élevée d’anomalies de la glycémie à trois et six mois. Après un suivi moyen de 72 mois, le diabète post-transplantation était fréquent (18,6 %), particulièrement chez les patients traités par tacrolimus (P<0,01) et associé à un taux d’échec de transplantation plus important (RR=3,6 ; P<0,02).
Conclusion |
Nos résultats démontrent la quasi-constance de l’hyperglycémie en période post-greffe rénale immédiate chez des patients non diabétiques. Les valeurs les plus élevées de la glycémie dans cette période pourraient signaler un risque plus tardif de diabète et d’échec de transplantation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : New onset of diabetes after transplantation, Kidney transplantation, Continuous glucose monitoring, Hyperglycaemia
Mots clés : Diabète post-transplantation, Transplantation rénale, Mesure continue du glucose, Hyperglycémie
Plan
Vol 39 - N° 5
P. 404-410 - octobre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.