Variation of stomatal frequency (stomatal density and stomatal index) includes genetically-based, potentially-adaptive variation, and variation due to phenotypic plasticity, the degree of which may be fundamental to the ability to maintain high water-use efficiency and thus to deal with environmental change. We analysed stomatal frequency and morphology (pore length, pore width) in leaves from several individuals from nine populations of four sub-species of the Leonardoxa africana complex. The dataset represents a hierarchical sampling wherein factors are nested within each level (leaves in individuals, individuals in sites, etc.), allowing estimation of the contribution of different levels to overall variation, using variance-component analysis. SI showed significant variation among sites (“site” is largely confounded with “sub-species”), being highest in the sub-species localized in the highest-elevation site. However, most of the observed variance was accounted for at intra-site and intra-individual levels. This variance could reflect great phenotypic plasticity, presumably in response to highly local variation in micro-environmental conditions.

La variation de la fréquence stomatique (densité de stomates [SD] et index stomatique [SI]) inclut des variations potentiellement adaptatives et des variations liées à la plasticité phénotypique, dont le degré peut être fondamental dans la régulation et pour le maintien d’une haute « water-use efficiency » et donc pour faire face aux changements environnementaux. Nous avons analysé les fréquences et la morphologie (longueur et largeur des pores) de stomates de feuilles provenant de neuf populations de quatre sous-espèces du complexe Leonardoxa africana. Le jeu de données représente un échantillonnage hiérarchisé dans lequel les facteurs sont emboîtés à chaque niveau (feuilles dans individus, individus dans site/populations, etc.). En utilisant une « variance-component analysis », on a estimé la contribution de chaque niveau à la variation globale. SI est significativement différent entre les sites et atteint les valeurs les plus élevées dans le site/sous-espèce localisé à la plus haute altitude. Néanmoins, la plus grande variance est enregistrée aux niveaux intra-sites et intra-individus. Cela pourrait être le reflet d’une grande plasticité phénotypique qui répond à une forte variation locale des conditions micro-environnementales.