Graner's procedure in Kienböck disease: A series of four cases with 25 years of follow-up - 23/10/13
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Abstract |
Advanced stages of Kienböck's disease are treated by several techniques, one of which is Graner's procedure, nearly abandoned nowadays. The results of long-term follow-up of a series of four cases Graner's procedure are presented. Four patients were reviewed with a follow-up of 25years. There were two women and two men mean aged 37years at the time of surgery. Two of them were manual workers. Graner's procedure was the first surgery in three cases and secondary to failure of radius shortening in one case of Stage IIIa. Three patients underwent bone healing and the fourth benefited secondarily from radiocarpal arthrodesis. At maximal follow-up, the mean DASH score was 36.6 and pain assessed by visual analogic scale was 3.25 out of 10; the range of movement was half of the opposite side; the wrist strength was 80.9% of the opposite side. In the three consolidated cases, a spontaneous remodeling of the radiocarpal articular surfaces was noted. Graner's procedure is logical as it aims at creating a new radiocarpal articulation, either by the fusion of the lunate with the capitate (Graner I) or by replacing the lunate with the head of the capitate (Graner II and III). However, this old procedure should no longer be one of the surgical procedures for Kienböck disease due to its drawbacks: necrosis or non-union of the head of the capitate, necessity to perform a wrist fusion in the long-term and side effects of bone graft harvesting.
Level of evidence |
II. Retrospective study.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les stades avancés de la maladie de Kienböck sont traités par différentes techniques, dont la technique de Graner, presque oubliée actuellement. Nous présentons les résultats à long terme d’une série de quatre interventions de Graner. Nous avons revus quatre patients avec un recul de 25ans, deux femmes et deux hommes âgés en moyenne de 37ans au moment de l’intervention. Deux étaient travailleurs manuels. Dans trois cas, l’intervention de Graner avait été réalisée en première intention et, dans un cas, après échec de raccourcissement du radius au stade IIIa. Trois patients ont consolidé, la quatrième a été reprise par arthrodèse radiocarpienne. Le score DASH était en moyenne de 36,6, la douleur évaluée par une échelle visuelle analogique était de 3,25 sur 10, l’arc de mobilité était d’environ la moitié de celui du côté opposé, la force de la poigne valait de 80,9 % du côté opposé. Dans les trois cas consolidés, on notait un remodelage des surfaces articulaires radiocarpiennes. L’intervention de Graner est logique, parce qu’elle a pour but de créer un néo-condyle carpien, soit en fusionnant le lunatum avec le capitatum (Graner I), soit en remplaçant le lunatum par la tête du capitatum (Graner II et III). Cette intervention ancienne ne doit plus faire partie de l’arsenal thérapeutique de la maladie de Kienböck, car elle possède des inconvénients rédhibitoires : risques de nécrose et de pseudarthrose de la tête du capitatum, arthrose à long terme, prélèvement d’un greffon autologue spongieux.
Niveau de preuve |
II. Étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Graner, Kienböck, Osteonecrosis, Osteoarthritis
Mots clés : Graner, Kienböck, Ostéonécrose, Arthrose
Plan
Vol 32 - N° 5
P. 305-309 - octobre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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