Manifestations neuropsychiatriques dans la sclérose en plaques : et si des symptômes psychotiques annonçaient le début de la maladie ? - 03/10/13
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Patients suffering from multiple sclerosis (MS) can often dysplay psychiatric symptoms throughout the disease. The frequency of those symptoms could be two or three times greater in MS patients compared to the general population.
Psychotic symptoms could be an early sign of MS. At first, neurological symptoms can either be mild or altogether absent.
MRI brain scans show cerebral lesions in frontal and temporal regions. New MRI sequencing techniques support the hypothesis that disseminated defects in the grey matter occur in MS. These defects could in turn be responsible for cognitive disorders.
Patients presenting a first-episode psychosis must have a neurological examination. MS should be considered as an alternative diagnosis of psychosis, particularly in atypical cases where family history of psychosis is absent and where there is bad response to standard psychotropic treatment.
Collaboration between neurologists and psychiatrists whilst caring for patients displaying neuropsychiatric manifestations of MS is crucial to enable more accurate diagnoses and try to improve treatment and overall prognosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
L’apparition de symptômes psychiatriques chez les patients souffrant d’une sclérose en plaques (SEP) est fréquente. Les troubles psychotiques y seraient deux à trois fois plus fréquents que dans la population générale.
La SEP peut débuter par des symptômes psychotiques. Les signes neurologiques peuvent alors être minimes voire absents lors de l’examen initial.
Les lésions trouvées en IRM encéphalique prédominent dans la substance blanche, dans les régions cérébrales frontales et temporales. Les dernières études suggèrent la présence d’anomalies diffuses de la substance grise, probablement impliquées dans l’apparition des troubles cognitifs.
L’examen neurologique est indispensable lors d’un premier épisode psychotique. La SEP doit faire partie des diagnostics différentiels à évoquer devant des symptômes psychotiques, surtout s’ils sont atypiques, notamment lors de l’absence d’antécédent familial de psychose et en cas de mauvaise réponse aux psychotropes usuels.
La collaboration entre neurologues et psychiatres au cours de la prise en charge des patients ayant des manifestations neuropsychiatriques de SEP est indispensable pour préciser le diagnostic et tenter d’en améliorer le traitement et le pronostic.
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Vol 42 - N° 9P1
P. 1186-1195 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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