Restless legs syndrome associated with exercise intolerance: Data from a retrospective observational clinical neuromuscular center study - 24/09/13
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Abstract |
Introduction |
Exercise intolerance (EI) is a frequent motive for seeking neuromuscular consultation and may be a sign of metabolic disease or, rarely, muscular dystrophy. The diagnosis is not established in many patients with a typical clinical presentation. Nevertheless, some of them complain of sleep disorders and more especially of restless legs syndrome (RLS).
Objective |
The objective of our study was to estimate the frequency of RLS in patients presenting with EI.
Methods |
Our retrospective observational study included all patients seen in the center from 2005 to 2011, who were subsequently investigated for EI in the neuromuscular department of the Caen University hospital. Data were collected on clinical RLS and muscular investigations (creatine kinase [CK], EMG, maximal exercise tests magnetic resonance imaging [MRI] and muscle biopsy obtained along with muscle exploration).
Results |
Of the 318 patient records analyzed, 84 showed patients accurately complaining of EI. RLS was diagnosed in 25 of these patients (29.7%). This percentage was significantly higher (P<0.001) than found in the general population. Improvement was seen in 91.3% of the patients receiving specific treatment.
Conclusion |
RLS can sometimes present with pain, potentially worsening with exercise, inappropriately leading to a hypothesis of EI. Clinicians should thus explore the possible diagnosis of RLS when a muscular disease is not found in patients presenting with such symptoms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
L’intolérance musculaire à l’effort (IME) est un motif fréquent de consultation neuromusculaire et peut révéler certaines pathologies métaboliques et quelques rares dystrophies musculaires. Aucun diagnostic n’est posé chez un grand nombre de ces patients. Le tableau d’intolérance musculaire à l’effort peut parfois également révéler un syndrome des jambes sans repos (SJSR).
Objectif |
L’objectif de notre étude est d’évaluer la fréquence de SJSR parmi les patients présentant une IME.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective (2005 à 2011) incluant l’ensemble des patients s’étant présenté à la consultation de pathologies neuromusculaires de Caen avec un tableau d’IME. Un SJSR, l’existence de paramètres musculaires (CPK, EMG, épreuve d’effort métabolique obtenus au cours d’un bilan musculaire), l’existence d’examens par imagerie par résonance magnétique, de biopsie de peau sont recherchés dans les dossiers.
Résultats |
Trois cent dix-huit dossiers ont été analysés. Quatre-vingt-quatre patients ont un tableau d’IME, un SJSR a été diagnostiqué chez 25 de ces patients (29,7 %). Ce pourcentage est significativement supérieur (p<0,001) à celui retrouvé dans la population générale. Parmi les patients, 91,3 % ont été améliorés par un traitement spécifique.
Conclusion |
Le SJSR semble pouvoir être révélé par une IME et doit être ainsi évoqué pour des patients se présentant avec une telle symptomatologie, après qu’une étiologie musculaire ait été écartée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Restless legs syndrome, Exercise intolerance
Mots clés : Syndrome des jambes sans repos, Intolérance à l’effort
Plan
Vol 169 - N° 8-9
P. 663-669 - août 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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