S'abonner

Accueil familial thérapeutique. Historique et évolutions récentes - 19/09/13

Doi : 10.1016/j.amp.2013.07.004 
Jean-Claude Lardy
 Centre hospitalier spécialisé, 6 bis, rue du Pavé, 03360 Ainay-le-Château, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 3
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Le centre hospitalier d’Ainay-le-Château est l’héritier des « Colonies familiales » créées à la fin du xixe siècle par le docteur Auguste Marie. Le but était alors de désencombrer les grandes institutions psychiatriques de leurs patients stabilisés en les envoyant dans un milieu agricole qui leur assurait alors le gîte, le couvert et un gardiennage. Ce mode de prise en charge peut être considéré comme l’héritage historique lointain de l’accueil des malades mentaux chez l’habitant à Geel à la suite du miracle de Sainte Dymphne. La loi du 10 juillet 1989 a posé un cadre juridique et institutionnel, tout en dénommant ce mode de prise en charge Accueil familial thérapeutique (AFT). L’auteur, directeur du centre hospitalier d’Ainay-le-Château, présente l’organisation et le fonctionnement de la structure actuelle (100 lits intra-muros dont 60 de psychiatrie et 40 USLD et 340 lits occupés en AFT ; 190 familles d’accueil et 280 salariés) qui continue d’accueillir des patients de toute la France selon un protocole précis. Il expose le mode d’agrément des accueillants, leurs rétributions et leur statut. L’articulation Patient/FA/Équipe pluridisciplinaire constitue l’essence de la valeur thérapeutique psychiatrique de la prise en charge en AFT. Il insiste sur la tolérance des populations locales et sur le fait qu’un dispositif de grande taille facilite, par la variété des profils d’accueillants, l’adéquation accueillants/accueillis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The aim of foster care is to treat patients in a stable environment provided by foster home caregivers paid by a hospital. This mode of treatment has its distant origin in the legend of Saint Dymphna, Irish princess. This princess, exposed to the incestuous ardours of her father the king, decided to flee with her confessor, Gerebene. They landed in Flanders Geel, where she was eventually found by her father and beheaded in the public square. At the same moment an insane recovered his health. Since then, Geel became a pilgrimage for the mentally ill, who stayed there in a family for a fee. In France, the first mental health Act dates back to June 30, 1938. It required that each “department” or district has a psychiatric hospital. At the end of the xixth century, these institutions were overcrowded with chronic patients, incapable of returning to normal life. The psychiatrist August Marie created institutions then called “Family colony” to accommodate these patients. These institutions located in the Centre of France, treated as many as 1345 patients (Dun-sur-Auron) and 1145 patients (Ainay-le-Château). A new act codified this practice in 1989, defining a recruitment procedure for caregivers, specifying the facilities they should offer and the continuity of care they had to insure. Various mental hospitals then created Foster Care units. The hospitals ensuring foster care have to comply to quality controls by the High Health Authority. They offer hospitalization units for the treatment of acute psychiatric of medical episodes. Foster care thus includes these partners: a patient, a caregiver, a mental health and medical team. According to a report in 2011, 3800 patients were treated by foster care that year. The cost is estimated at the rate of 240 € per day, much lower than traditional hospital treatment, but with a better quality of life for beneficiaries.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Accueil familial thérapeutique, Organisation, Réglementation, Fonctionnement, Prise en charge en milieu ouvert, Psychiatrie

Keywords : Foster home care, Psychiatry


Plan


© 2013  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 171 - N° 8

P. 549-555 - septembre 2013 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Discussion
| Article suivant Article suivant
  • Accueil familial thérapeutique et réhabilitation psychosociale. Mise en œuvre de techniques de remédiation cognitive dans un établissement spécialisé
  • François Petitjean, Géraldine Muller, Benoit Dabat

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.