Estimates of the relative and absolute diurnal contributions of fasting and post-prandial plasma glucose over a range of hyperglycaemia in type 2 diabetes - 12/09/13
Abstract |
Aims |
To re-examine the relative and absolute contributions of fasting/pre-prandial glucose (FPG) and post-prandial glucose (PPG) to 24-h hyperglycaemia and HbA1c respectively in non-insulin treated subjects with type 2 diabetes (T2DM).
Materials and methods |
A total of 52 T2DM subjects (37 men) had daytime 12h plasma glucose (PG) profiles determined in response to three serial identical test meals commencing at 08 00h with pre-prandial and frequent post-prandial blood samples collected. The overnight PG profile was derived by projecting the 20 00h glucose concentration to the pre-breakfast value at 08 00h. PPG exposure was calculated above fasting/pre-prandial value for each meal. Excess hyperglycaemia was calculated based on a PG>5.5mmol/L with fasting hyperglycaemia being the difference between the two measurements. The subjects were divided into five groups according to the HbA1c (Group 1<7.0%; Group 2: 7.0–<7.5; Group 3: 7.5–<8.0%; Group 4: 8.0–<9.0%; Group 5:≥9.0%). The 24h relative contribution of PPG exposure and fasting hyperglycaemia to excess hyperglycaemia and the absolute contribution of PPG and fasting hyperglycaemia to excess HbA1c (HbA1c – 5.1%) was calculated.
Results |
With deteriorating glycaemia, the relative contribution of PPG exposure decreased across the groups from 43.5% (HbA1c<7.0%) to 17.8% (HbA1c≥9.0%), whilst the contributions of fasting hyperglycaemia increased from 56.5% to 82.2% (P=0.004), respectively. The absolute contributions of PPG to excess HbA1c was 0.7%, which remained relatively stable across the spectrum of HbA1c, whilst fasting hyperglycaemia increased significantly from groups 1 to 5 (P<0.001).
Conclusions |
Fasting hyperglycaemia contributes substantially in all groups, increasing as HbA1c deteriorates. The absolute contribution of PPG to excess HbA1c did not vary across the range of HbA1c, representing a significant relative contribution even in well-controlled subjects with a HbA1c<7.0%.
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Buts |
Reconsidérer les contributions relatives et absolues des hyperglycémies de jeûne ou pré-prandiales (GJ) et des hyperglycémies post-prandiales (GPP) à l’hyperglycémie globale des 24heures et leurs impacts respectifs sur l’HbA1c chez des sujets diabétiques de type 2 non traités par l’insuline (DT2).
Matériels et méthodes |
Le profil glycémique diurne de 52 sujets ayant un DT2 (37 hommes) est étudié pour déterminer la réponse glycémique à trois repas tests consécutifs, administrés toutes les quatre heures à partir de huit heures du matin, grâce à un échantillonnage sanguin fréquent réalisé en pré- et post-prandial. Les glycémies plasmatiques nocturnes sont calculées par projection de la glycémie de 20heures sur celle de huit8heures avant le petit déjeuner. À chaque repas, l’exposition post-prandiale est calculée par l’incrément au-dessus de la glycémie de jeûne/pré-prandiale. L’hyperglycémie de jeûne additionnelle est calculée par la différence entre la glycémie de jeûne et 5,5 mmoles/L. Les sujets sont divisés en cinq groupes en fonction de leur HbA1c (groupe 1 : <7,0 % ; groupe 2 : 7–<7,5 % ; groupe 3 : 7,5–<8 % ; groupe 4 : 8–≤ 9 % ; groupe 5 :≥9 %). Les calculs portent sur les contributions relatives de la GPP et de l’hyperglycémie de jeûne à l’hyperglycémie globale des 24heures et l’impact absolu de la GPP et de l’hyperglycémie de jeûne sur l’excès d’HbA1c (HbA1c – 5,1 %).
Résultats |
La contribution relative de la GPP diminue de 43,5 % (HbA1c<7 %) à 17,8 % (HbA1c≥9 %) quand le contrôle glycémique se détériore. En revanche, la contribution de l’hyperglycémie de jeûne augmente de 56,5 % à 82,2 % (P = 0,004). L’impact absolu de la GPP sur l’HbA1c est de 0,7 % et reste relativement stable quel que soit le niveau de l’HbA1c tandis que l’impact de l’hyperglycémie de jeûne augmente significativement du groupe 1 au groupe 5 (P<0,001).
Conclusions |
La contribution des glycémies de jeûne est substantielle dans tous les groupes mais augmente avec la détérioration de l’HbA1c. L’impact absolu de la GPP sur l’HbA1c ne varie pas de manière significative entre les groupes, conduisant à une contribution relative significative, même chez les sujets ayant un bon contrôle glycémique avec une HbA1c<7,0 %.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Fasting glycaemia, Post-prandial glycaemia, HbA1c, Hyperglycaemia
Mots clés : Glycémie post-prandiale, Glycémie à jeun, HbA1c, Hyperglycémie
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Vol 39 - N° 4
P. 337-342 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.