MRI measurement of liver fat content predicts the metabolic syndrome - 12/09/13
Abstract |
Background and aims |
The prevalence of non-alcoholic fatty liver disease among cardiometabolic patients is not completely known because liver biopsy cannot be routinely performed. However, as magnetic resonance imaging (MRI) allows accurate and safe measurement of the hepatic fat fraction (HFF), the aim of this study was to quantify liver fat content in a dysmetabolic adult population.
Methods |
A total of 156 adults were included in this cross-sectional study. Liver and visceral fat were assessed by MRI in these subjects, who presented with zero to five metabolic components of the metabolic syndrome (MetS). Arterial stiffness was recorded by ultrasonography, and the maximum Youden index was used to set the optimal HFF cutoff value predictive of the presence of the MetS.
Results |
Overall, 72% of participants displayed three or more MetS components. HFF ranged from 0.3% to 52% (mean 13.4%). Age- and gender-adjusted HFF was positively correlated with BMI (r=0.44), blood pressure (r=0.19), triglyceridaemia (r=0.22) and glycaemia (r=0.31). MRI-measured visceral adipose tissue did not influence the relationship of steatosis with glycaemia, HOMA–IR and carotid stiffness, but there was a dose–response relationship between the number of MetS components and mean HFF. The optimal HFF for predicting the MetS was found to be 5.2% according to the maximum Youden index point.
Conclusion |
This study highlighted the impact of liver steatosis on cardiometabolic abnormalities with an optimal cutoff value of 5.2% for defining increased metabolic risk.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte et objectifs |
La prévalence de stéatose hépatique non alcoolique chez les patients présentant des critères du syndrome métabolique est mal connue, principalement du fait que la biopsie du foie ne peut pas être faite systématiquement. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet une mesure précise et sûre du fraction lipidique hépatique (HFF). Le but de cette étude était de quantifier le contenu lipidique du foie dans une population adulte dysmétabolique.
Méthodes |
Cent cinquante-six adultes ont été inclus dans cette étude transversale. Le degré de stéatose et la graisse viscérale ont été évalués par IRM. Les sujets ont été classés selon leur nombre de critère du syndrome métabolique (MetS), de zéro à cinq composantes. La rigidité artérielle a été enregistrée par l’échographie. L’indice maximal de Youden a été utilisé pour établir une valeur optimale de stéatose prédicive de la présence d’un MetS.
Résultats |
Soixante-douze pour cent des participants présentaient un MetS (soit plus de deux critères). La HFF variait de 0,3 à 52 % (moyenne 13,4 %). Après ajustement sur l’âge et le sexe, la HFF est positivement corrélée à l’IMC (r=0,44), la pression artérielle (r=0,19), la triglycéridémie (r=0,22), et la glycémie (r=0,31). La quantité de tissu adipeux viscéral, mesurée par IRM, n’a pas d’influence sur la relation de la stéatose avec la glycémie, le HOMA–IR et la rigidité carotidienne. Le degré de stéatose hépatique optimal qui prédit le mieux la présence d’un MetS a été établi à 5,2 %.
Conclusion |
Cette étude a mis en évidence l’impact de la stéatose hépatique sur les anomalies cardio-métaboliques caractérisant le SM avec une valeur seuil optimale de 5,2 % pour la définition d’un risque métabolique accru.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Liver steatosis, Magnetic resonance imaging, The metabolic syndrome, Vascular stiffness
Mots clés : Stéatose hépatique, Imagerie par résonance magnétique, Syndrome métabolique, Rigidité vasculaire
Abbreviations : HFF, MRI, MRS, MetS, NAFLD, PWV, T2D
Plan
Vol 39 - N° 4
P. 314-321 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.