Suivi médical des étudiants en troisième année de diplômes d’études supérieures (DES) de médecine - 06/09/13
How resident physicians deal with their medical care
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Résumé |
Objectif |
L’objectif de ce travail était d’explorer la façon dont les internes assurent leur suivi médical.
Méthode |
Il s’agit d’une enquête transversale descriptive monocentrique réalisée par questionnaire en ligne. Le questionnaire a été envoyé à 147 étudiants en DES de médecine inscrits en troisième année à la faculté d’Angers en 2011–2012.
Résultats |
Le taux de réponse était de 81 %. Deux tiers des DES jugeaient leur suivi médical moyen ou insuffisant. Un interne sur deux n’avait pas consulté de médecin généraliste en trois années d’internat. Un quart ne s’étaient jamais rendus au service de santé au travail. Un interne sur deux ne se vaccinait jamais contre la grippe et deux tiers bénéficiaient d’une correction ophtalmique. Plus de 80 % des internes avaient déjà utilisé l’autoprescription et autant de femmes avaient eu recours à l’autoprescription pour leur contraception. Un interne sur dix s’était déjà prescrit des hypnotiques et 13 % des benzodiazépines. Le premier réflexe des internes, en cas de crainte de pathologie grave, était de demander avis à un co-interne. Moins de 2 % des DES consultaient en cas de pathologie bénigne et deux tiers des internes pensaient avoir besoin d’un médecin traitant. Les internes en spécialités (DESsp) avaient, de façon significative, moins déclaré de médecin traitant et consultaient moins en médecine générale.
Conclusion |
Le jeune médecin gère, en partie, seul sa santé. La possibilité d’autoprescription lui permet de prendre en charge, seul, les pathologies courantes. Cette pratique est responsable de difficultés à aller consulter en cas de pathologie plus importante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Purpose of the study |
The aim of the study was to analyze how resident physicians deal with their medical care.
Method |
We used a descriptive cross-sectional and monocentric survey conducted by means of an online questionnaire. Questionnaires were sent to 147 resident physicians in the Faculty of Medicine of Angers in 2011–2012.
Results |
The response rate was 81%. Two thirds considered that their medical care was not good enough. Fifty percent had not consulted a general practitioner over the past 3years. Twenty-two percent had never consulted the occupational health service. Forty-six percent of the residents had never been vaccinated against flu. Seventy-two percent wore vision correction. Eighty-five percent of resident physicians had used self-prescription and 82% of women had used self-prescription for their contraception. Ten percent had used self-prescription for hypnotics and 13% for benzodiazepines. Less than 2% had consulted in case of minor illness. Seventy-six percent thought they needed a general practitioner (GP). Specialized residents rarely had a regular doctor in comparison with general practice residents and did not consult a GP as often. Most of the specialized residents considered they did not need a GP.
Conclusion |
The young doctor mainly deals with his health problems on his own. Self-prescription allows him to cope with minor diseases. The situation can become tricky if the young doctor needs to consult for some serious disease.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Soins de santé primaire, Attitude envers la santé, Internes en médecine
Keywords : Primary health care, Attitude to health, Resident physicians
Plan
Vol 74 - N° 4
P. 369-379 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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