Ostéosynthèse mini-invasive des fractures fémorales inter-prothétiques de type B et C - 05/09/13
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Résumé |
Introduction |
Les fractures fémorales inter-prothétiques sont rares, et leur traitement est discuté notamment sur la longueur de l’ostéosynthèse. L’apport des plaques verrouillées par voie mini-invasive est peu connu et peut contribuer à améliorer le taux de succès de l’ostéosynthèse.
Hypothèse |
La fixation verrouillée de l’ensemble du fémur (fixation trochantérienne et condylienne) par voie mini-invasive permet d’obtenir un taux élevé de consolidation sans fracture itérative.
Patients et méthode |
De janvier 2004 à mai 2011 tous les patients présentant une fracture inter-prothétique étaient traités par voie mini-invasive et plaque verrouillée (n=8). Le score de mobilité de Parker préopératoire était en moyenne de 6,25. La fracture était survenue en moyenne 47,5 mois après l’arthroplastie de hanche et 72,6 mois après celle du genou. Il s’agissait de 12 prothèses standards et de quatre prothèses de reprise. Onze étaient cimentées, une seule était descellée au niveau fémoral. Autours des prothèses de hanche selon la classification de Vancouver les fractures étaient un type B et sept types C, autour des prothèses de genou selon la SOFCOT les fractures étaient trois types B et cinq types C. Une seule de ces fractures était considérée comme un type D. L’intervention était réalisée avec une plaque à vis bloquée par un abord mini-invasif, sept fois sur huit sur une table orthopédique.
Résultats |
La consolidation était obtenue dans tous les cas (8/8) dans un délai moyen de 14 semaines. Un défaut d’axe supérieur à 5° était observé. Aucune complication générale ni infectieuse n’est rapportée. Nous rapportons un décès (recul de 32 mois). Le score de mobilité de Parker au recul était en moyenne de 2,5. Un démontage précoce était observé à trois semaines nécessitant une reprise chirurgicale. Aucune modification de la fixation des implants n’a été observée à la révision. Il n’y a pas eu de fracture itérative.
Discussion |
Sur ces fractures de type B et C une ostéosynthèse pontant l’ensemble du fémur permet de s’affranchir du faible stock osseux et de l’encombrement prothétique et diminue les fractures itératives en supprimant les zones de faiblesse. L’option mini-invasive permet de conserver l’hématome fracturaire favorisant la consolidation obtenue dans tous les cas, sans nouvelle fracture mais avec un démontage.
Niveau de preuve |
IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture fémorale, Fracture inter-prothétique, Fracture périprothétique, Ostéosynthèse, Plaque verrouillée, Mini-invasif
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 99 - N° 5
P. 469-475 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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